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tunisie touristique,loin des plages

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  • tunisie touristique,loin des plages

    elkef
    En ce mois d'août, la saison touristique bat son plein en Tunisie. À Hammamet, à Sousse, à Monastir, sur l'île de Djerba, au sud du pays, des centaines de milliers de vacanciers se pressent sur le sable fin des plages. Un concentré d'Europe se retrouve dans les hôtels qui parsèment les côtes. Au programme, bronzage autour des piscines, animations pour les petits et, le soir, fiesta dans les night-clubs. Venu passer quelques jours au bord de la mer dans la banlieue nord de Tunis, j'ai surpris mes amis en décidant de partir en excursion à l'ouest du pays, dans une région qui ne leur paraît guère offrir d'attraits. « En plus, il y fait beaucoup plus chaud qu'ici », m'ont-ils prévenu.
    De Tunis au Kef, non loin de la frontière algérienne, la distance est d'environ 170 kilomètres. Moins de trois heures de voiture suffisent à faire le parcours. Comme partout dans le pays, les routes sont en très bon état et n'ont guère à envier à celles que l'on emprunte en Europe. Les efforts en faveur de l'environnement sont par ailleurs manifestes. En pleine campagne, des hommes sont occupés à ramasser les papiers et les sacs plastique jetés dans les fossés
    Les bouchons de Tunis sont déjà loin, mais la circulation reste assez dense. Aux camions et camionnettes dont les chargements témoignent d'une intense activité agricole s'ajoute le flot des véhicules immatriculés en Algérie (des touristes), mais aussi en France (des émigrés de retour au pays pour les vacances). Le conducteur se sent d'emblée incité à respecter les limitations de vitesse : il lui serait difficile d'échapper à la vigilance des policiers postés au moindre carrefour.

    Les paysages, à dire vrai, n'ont rien de mirifique. On traverse le grenier de la Tunisie. J'avais appris depuis Paris que la récolte de céréales a été médiocre cette année. Quoi qu'il en soit, ce sont de magnifiques surfaces cultivées qui s'étendent à perte de vue. Certains champs fraîchement labourés mettent au jour une belle terre épaisse de couleur brun foncé. Grâce aux systèmes d'irrigation, notamment par aspersion, poussent un peu partout fruits et légumes en tout genre.



    À l'approche de Mejez el-Bab, des tomates jonchent le bord de la chaussée sur des kilomètres. L'explication m'est fournie quand j'arrive dans cette petite ville située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale : des files de camions remplis à ras bord de magnifiques fruits rouges attendent de décharger leur cargaison dans une usine de transformation. À l'entrée du Kef, on tombe sur les deux hôtels de la ville dont l'apparence indique qu'ils ont vocation à accueillir des voyageurs étrangers. Surprise : ils sont quasiment vides. Dans celui où j'ai choisi de poser mes bagages seules trois ou quatre chambres sur la cinquantaine que doit compter l'établissement sont occupées. Le centre de cette capitale régionale de quelque 50 000 habitants a des allures de bourgade rurale. Commerces vieillots, marché sans grand intérêt pour qui est de passage. Je m'enquiers auprès d'un marchand d'épices : où pourrais-je acheter des tissus ? Vous n'en trouverez pas. Il n'y a pas de touristes ici.

    Le soir venu, la ville s'anime comme par enchantement. Les familles déambulent en grappes sur les trottoirs, envahissent les parcs et les jardins. La moindre ruelle prend un air de fête. Dans les cafés du centre, territoires exclusivement masculins, l'alcool coule à flot. J'observe, étonné, que le vin se sert non au verre ou au pichet, mais à la bouteille entière. Les hommes dépensent tout leur argent dans la boisson, m'avait-on dit à Tunis. Il faut dire que les habitants de cette région frondeuse n'ont pas bonne réputation dans le reste du pays. On les assimile souvent aux Algériens voisins, avec lesquels ils partagent beaucoup de traits culturels, y compris l'accent.
    Ce site extraordinaire n'est pourtant guère mis en valeur. À la sortie de Téboursouk, un panneau minuscule indique la présence de « ruines ». Sur place, ni musée ni boutique de souvenirs. Quelques indications sommaires guident les visiteurs. Ce jour-là, ils étaient moins d'une dizaine à déambuler au milieu des tas de pierres. La Tunisie dispose ici - comme d'ailleurs un peu partout à travers son territoire - d'un prodigieux patrimoine historique susceptible d'enchanter toute une catégorie de touristes qui souhaitent autre chose que « bronzer idiots ».



    Carte touristique

    http://www.alarab.co.uk/data/2005/10/10-05/421.jpg

  • #2

    Le ruban argenté de la route dévide ses kilomètres, au long des oliveraies en files uniformes, alternant avec l'ocre claire de la steppe nue balayée par les vents. Soudain, le regard vacille : au bout de la route, droite comme une avenue, quelque chose barre l'horizon : une masse énorme, inattendue, ocre sombre dans le contre-jour. C'est le " Colisée " d'El Jem, l'antique cité de Thysdrus, une des plus prospères de l'Afrique romaine à l'apogée de l'Empire.Pourtant, au temps de Jules César, ce n'était qu'une bourgade. Mais, en deux siècles, Thysdrus était devenue une des plus riches localités de la province, n'hésitant pas à dis****r à Hadrumète (Sousse) la seconde place après la capitale, Carthage. A quoi, la ville devait-elle donc un tel essor ? La réponse est encore de nos jours inscrite dans le paysage : L'olivier et le négoce de l'huile d'olive. Située à une quarantaine de kilomètres de la côte, Thysdrus était en effet le n½ud d'un réseau routier en étoile, drainant les richesses de la Tunisie centrale en direction des ports romains et réinjectant les produits importés vers l'intérieur. Cette position privilégiée avait donc fait d'elle un grand marché où s'entassait la production agricole. Aussi, grands commerçants et opulents homme d'affaires africains ou romains s'y retrouvaient-ils pour marchandages serrés.

    Trop de richesse a-t-elle attisé la jalousie des Dieux ? Ou plutôt celle des hommes ? En 238 ap. J.C. l'empereur Maximin de Thrace pressura la province d'Afrique pour remplir ses coffres vidés par une crise. Atteinte dans ses forces vives, Thysdrus prit la tête de la révolte. L'empereur lâcha alors ses troupes qui écrasèrent les milices locales et châtièrent durement la ville.

    Après, ce fut semble-t-il, le déclin lent mais irrémédiable et El Jem entra dans la légende avec l'héroïne berbère " La Kahena ". A la fin du VIIè siècle, luttant contre les conquérants arabes, elle se serait réfugiée dans l'amphithéâtre transformé en citadelle. Par la suite, chaque révolte, l'énorme bâtisse servit de refuge à ceux qui se dressèrent contre l'autorité établie. Pour écraser la rébellion, réduire à merci les insurges, une seule


    solution : démanteler le bâtiment, partiellement au moins, ce qui fut fait à coup de canons en 1850. Ruinée, exsangue, El Jem n'était plus, jusqu'à ces dernières décennies, qu'un humble village blotti au pied des ruines orgueilleuses, jusqu'à ce que la poussée démographique de ces dernières décennies jointe aux transformations de la société donne une certaine impulsion à l'essor urbain


    Occupant une position centrale, qui fait d'elle une ville carrefour à seulement 50 kilomètres de Port El Kantaoui - cité balnéaire de Sousse -la ville sainte de Kairouan se dessine comme un mirage surgissant de l'immensité des plaines steppiques. Première cité musulmane de l'Afrique du Nord, son rayonnement culturel et scientifique parviendra, à partir du IXe siècle, aux confins de l'Europe et de l'Asie.
    C'est un signe du destin que dix siècles après Carthage, grande rivale de Rome, l'histoire décide

    encore une fois, que la petite Tunisie soit au centre d'événement qui vont changer le cours de l'Histoire. C'est en effet à partir de Kairouan que se fera la conquête de l'Espagne par Tarak Ibn Zied.
    Au-delà de l'intérêt historique et spirituel que Kairouan manifeste à travers la médina et ses remparts admirablement restaurés et le nombre de mosquées, de zaouias (mausolées) et autres monuments et sites, on découvrira une ville d'art et d'artisanat dont les habitants, en dignes héritiers de ses fondateurs, ont su préserver le cachet original et Une des meilleures illustrations de ces traditions ancestrales est

    authentique. incontestablement le fameux tapis de Kairouan, dont la réputation a fait le tour du monde

    LA PLUS CÉLÈBRE : SIDI SAHAB
    LA PLUS CÉLÈBRE : SIDI SAHAB


    La ZAOUIA de SIDI SAHAB qu'on nomme aussi MAUSOLEE du barbier, contient le tombeau d'un compagnon du prophète venu d'Arabie élire domicile à KAIROUAN. SIDI SAHAB portait toujours avec lui, en relique, trois poils de la barbe du prophète, ce qui le fit nommer le barbier. La traversée des trois salles de cette Zaouia permet d'admirer de magnifiques panneaux de stuc ouvragés, un plafond en bois de cèdre sculpté, des faïences tunisiennes et une coupole agrémentée de vitraux aux couleurs persistantes sous laquelle on passe avant de déboucher sur le charmant patio du mausolée.

    Kairouan, ville carrefour

    A une dizaine de kilomètres de Kairouan, sur la route de Sfax, Rakkada mérite un arrêt… Ici se regroupe dans un cadre verdoyant une université, un grand centre équestre où loge de fringants pur sang et un musée d'arts islamiques.

    On peut voir dans le musée, une collection de pièces de monnaie frappées en or et argent, des céramiques, des verreries, un échantillon du " CORAN " sur parchemin bleu en écriture dorée unique dans le monde musulman.

    Kairouan point d'intersection central, à une heure de voiture de Sousse, est l'un des plus grand centres touristiques. Une heure et demie la sépare des plages jardins du Cap Bon, (Hammamet, Nabeul)…


    Vers le Sud, des randonnées archéologiques conduisent à la ville romaine de Sbeitla (Sufeitula) ou à El Jem et son fameux Colisée qui n'a rien à envier à celui de Rome…Et enfin aux portes du désert et du Sahara, Nefta, Tozeur, Tamerza…

    http://www.alarab.co.uk/data/2005/10/10-05/421.jpg

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    • #3

      " Au milieu des sables de l'Afrique, quand on se rend aux Syrtes et à Leptis Magna, on rencontre une cité nommée Tacapa. Là sous un palmier très élevé croit un olivier, sous celui-ci un figuier, sous le figuier un grenadier, sous ce dernier la vigne ; sous la vigne on sème du froment puis des légumes et des herbages ; et tout cela dans la même année et croissant à l'ombre les uns des autres " (Pline, Histoire Naturelle, XVIII, LI). Tacapa est bien le nom antique de Gabès, vantée également au moyen âge(El Bekri et El-Idrissi, XIe-XIIe s.) jusqu'au XVIe siècle (Léon l'Africain). En plus de son ancien intérêt stratégique, l'un des meilleurs verrous de Tripolitaine, de la richesse de son oasis qu'a si bien décrite Pline dans son histoire naturelle, de la beauté de sa plage et de l'activité grandissante de son port moderne, Gabès est fière d'avoir accueilli au VIIe siècle l'un des compagnons du Prophète Sidi Boulbaba dont la tombe jouit, jusqu'à nos jours, d'une grande vénération. Très animé et colorié, le marché " Jara " de Gabès impose toujours une visite. Dans le musée Sidi Boulbaba on peut voir de très intéressants objets des traditions populaires berbères et d'importantes collections de bijoux en or et en argent. De Gabès dans la direction de l'ouest, s'étend le grand lac salé de Chott El Jerid (ci-dessus) au-delà du lac il y a quelques-unes parmi les plus belles oasis de montagne

      Grande mosquée

      La grande Mosquée, construite en 1952 groupe autour d'elle quelques rues commerçantes et les souks. La place du marché (vannerie, épices, henné, bijoux...) est entourée d'arcades dont les colonnes sont des réemplois de colonnes antiques... comme d'ailleurs la salle de prière de la mosquée de Sidi Driss (XIè) dans le pittoresque quartier de la Petite-Jara.


      Mosquée de Sidi Boulbaba La Mosquée de Sidi Boulbaba est le monument le plus ancien et le plus vénérable de la ville. Sidi Boulbaba, barbier du Prophète, vint finir ses jours à Gabès. La mosquée vaut par sa cour aux belles arcades.

      Musée d'Arts et de Traditions populaires Situé dans une medersa de 1692, le musée présente des costumes, des objets de tous les jours, coiffes, bijoux, paniers à cosmétiques, trousseaux de mariage, outils...



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      L'oasis de Sidi Bou Ali demeure encore un haut lieu de pèlerinage (notamment au 3e jour de l'Aïd El Kébir) ; avec ses cents marabouts et ses vingt-quatre mosquées à Khotba, elle constitue en effet un pôle religieux, le second peut-être après Kairouan.
      Irriguée par 152 sources dont quelques unes se réunissent en un ruisseau unique au fond de la célèbre corbeille de Nefta d'ou l'on a une vue splendide sur les palmeraies, Nefta est un vrai miracle ; c'est le miracle de l'eau. Sidi Bou Ali en arrivant du Maroc au XIIe siècle aurait ramené de Toughourt des noyaux de dattes qu'il fit planter et ce fut le second miracle : la déglet en-nour, ces dattes si fines et si transparentes couleur d'or, si délicieuses aussi. Leurs palmiers couvrent aujourd'hui plus de 300 ha créant la richesse des habitants et faisant la renommée de la Tunisie entière. Un troisième miracle : le tourisme favorisé par la création d'un grand aéroport international et de grands hôtels.
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      A 600 m d'altitude au Nord du Dhahar au milieu d'un cirque de montagnes les Berbères de Matmata et leurs voisins de Tijma, Haddège et d'autres localités, ont aménagé de curieuses habitations. Il ne s'agit plus ici de villages fortifiés (tel que Douiret, Chénini…) élevés sur des pitons rocheux comme ce fut le cas au moment où ils craignaient encore les incursions des tribus arabes (voir Matmata l'ancienne) mais de maisons à cour excavée à ciel ouvert à laquelle on accède par un corridor ouvert sur le flanc du mamelon. Les chambres rayonnantes autour de la cour sont elles-mêmes taillées dans le roc ; parfois une cour secondaire servait d'étable, d'autres fois on y trouve même un étage fait de chambres et de réserves. Le tout camouflé dans la terre dont rien ou presque n'en laisse supposer l'existence à l'exception des cratères des patios ouverts dans le sol.
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      La capitale du " pays des palmes " : bled el jérid, mérite bien sa renommée.
      D'abord pour la qualité supérieure de ses dattes (la déglet en-nour) dont elle partage d'ailleurs la production avec les oasis voisines telles que Nefta, El-Oudiane et El-Hamma.
      Ensuite par son architecture de briques pleines apparentes qui dessinent sur les façades d'agréables motifs géométriques. Enfin par le nombre d'attractions que le visiteur peut y rencontrer : une belle mosquée au quartier de Bled al-Hadhar) antique Thusuros) dont le mihrab de pur style hispano-maghrébin est dû à Ibn Ghaniya,ce refugié andalou de Palma de Majorque qui s'installa à la fin du XIIe siècle dans le jérid avec son peuple ; la tombe d'Ibn AchChabbat grand savant du XIIIe siècle auteur d'ouvrages scientifiques notamment sur la culture du palmier et le partage de l'eau ; le tombeau du grand poète lyrique tunisien du début de ce siècle, Aboou El Kacim ach-chabbi (dans le quartier des chabbiya) ; le zoo de sidi Tijani, ce grand collectionneur de scorpions, serpents, vipères, et puis l'oasis, bien sûr, ce lieu enchanteur et inoubliable.


      http://www.alarab.co.uk/data/2005/10/10-05/421.jpg

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