Données géographiques et climatiques :
Faisant partie de la chaîne Naro-Cherallil, la région de Kairouan se situe dans la zone orientale de l'Atlas Tunisien entre la Tunisie centrale et la Tunisie orientale. La plaine de kairouan forme une vaste cuvette de 100 km de long (axe Nord-Sud) et de 40 km de large (axe est-Ouest). le relief est doux avec une pente générale orientée Ouest-Est de 40 à 150m d'altitude.
Alimentées à partir des oueds et des pluies, les nappes de la Plaine de Kairouan qui sont exploitées à 70% de leur potentiel constituent les ressources essentielles en eaux souterraines de la Tunisie centrale.
trois oueds importants contrôlés par des barrages traversent la plaine Kairouanaise, l'oued Nebhana au Nord contrôlé par le barrage Nebhana, l'oued Merguellil contrôlé par le barrage d'El Houareb, l'oued Zéroud au sud contrôlé par le barrage Sidi Saâd. La mise en eaux de ces trois oueds a permis de contenir des crues centenaires du type de celles de 1969. Correspondant au lit majeur de l'oued Zéroud d'importantes zones marécageuses s'étendent à l'Est de la ville.
La région présente un climat de type semi-aride caractérisé par d'importantes irrégularités pluviométriques de grandes amplitudes thermiques, des étés secs et des hivers humides.
La pluviométrie est de l'ordre de 290mm en moyenne annuelle. Les pluies d'hiver sont de faible intensité par rapport aux pluies automnales. Des orages violents éclatent principalement en septembre et octobre avec des précipitations qui peuvent atteindre 100 à 200mm/24h entraînant souvent des inondations.
Les crues des oueds, la faible couverture végétale principalement constituée de steppes et une pluviométrie irrégulière sont autant de facteurs de fragilisation des espaces naturels. L'ensablement consécutif aux inondations de 1969 la salinité des sols, l'érosion et l'utilisation abusive des terres de parcours par le surpâturage constituent les principaux handicaps au développement agricole dans la plaine de Kairouan.
Malgré ces handicaps l'agriculture constitue la principale activité économique de la région de Kairouan. Elle est dominée par l'élevage et la céréaliculture avec une progression notoire de la polyculture et de l'arboriculture qui s'appuient sur des systèmes d'irrigation de plus en plus performants.
La médina de Kairouan s'est donc développée dans un site naturel particulièrement ingrat ne présentant aucun caractère défensif et dont les ressources agricoles sont largement tributaires des aléas des conditions climatiques. Ceci va avoir des répercussions sur la morphologie du tissu urbain de la médina (remparts particulièrement hauts et solides, ruelles étroites pour lutter contre la chaleur) et sur la typologie de la maison Kairouanaise (importance des espaces réservés à l'emmagasinage des denrées alimentaires).
Données sociaux-démographiques
Accueillant le cinquième de la population totale du gouvernorat (532 709 habitants en 1994) et près de 85% de la population urbaine du gouvernorat (soit 102 634 habitants en 1994) la ville de Kairouan reçoit l'essentiel de l'exode rural particulièrement après les inondations de 1969. Depuis 1966 son taux d'accroissement annuel est en progression continue de 2,3% pour la période 1966/1975 à 2,9% pour la période 1975/1984 et à 4,3% pour la période 1984/1994 (le taux moyen national en milieu urbain étant de 3,2%).

Alimentées à partir des oueds et des pluies, les nappes de la Plaine de Kairouan qui sont exploitées à 70% de leur potentiel constituent les ressources essentielles en eaux souterraines de la Tunisie centrale.
trois oueds importants contrôlés par des barrages traversent la plaine Kairouanaise, l'oued Nebhana au Nord contrôlé par le barrage Nebhana, l'oued Merguellil contrôlé par le barrage d'El Houareb, l'oued Zéroud au sud contrôlé par le barrage Sidi Saâd. La mise en eaux de ces trois oueds a permis de contenir des crues centenaires du type de celles de 1969. Correspondant au lit majeur de l'oued Zéroud d'importantes zones marécageuses s'étendent à l'Est de la ville.
La région présente un climat de type semi-aride caractérisé par d'importantes irrégularités pluviométriques de grandes amplitudes thermiques, des étés secs et des hivers humides.
La pluviométrie est de l'ordre de 290mm en moyenne annuelle. Les pluies d'hiver sont de faible intensité par rapport aux pluies automnales. Des orages violents éclatent principalement en septembre et octobre avec des précipitations qui peuvent atteindre 100 à 200mm/24h entraînant souvent des inondations.
Les crues des oueds, la faible couverture végétale principalement constituée de steppes et une pluviométrie irrégulière sont autant de facteurs de fragilisation des espaces naturels. L'ensablement consécutif aux inondations de 1969 la salinité des sols, l'érosion et l'utilisation abusive des terres de parcours par le surpâturage constituent les principaux handicaps au développement agricole dans la plaine de Kairouan.
Malgré ces handicaps l'agriculture constitue la principale activité économique de la région de Kairouan. Elle est dominée par l'élevage et la céréaliculture avec une progression notoire de la polyculture et de l'arboriculture qui s'appuient sur des systèmes d'irrigation de plus en plus performants.
La médina de Kairouan s'est donc développée dans un site naturel particulièrement ingrat ne présentant aucun caractère défensif et dont les ressources agricoles sont largement tributaires des aléas des conditions climatiques. Ceci va avoir des répercussions sur la morphologie du tissu urbain de la médina (remparts particulièrement hauts et solides, ruelles étroites pour lutter contre la chaleur) et sur la typologie de la maison Kairouanaise (importance des espaces réservés à l'emmagasinage des denrées alimentaires).
Données sociaux-démographiques
Accueillant le cinquième de la population totale du gouvernorat (532 709 habitants en 1994) et près de 85% de la population urbaine du gouvernorat (soit 102 634 habitants en 1994) la ville de Kairouan reçoit l'essentiel de l'exode rural particulièrement après les inondations de 1969. Depuis 1966 son taux d'accroissement annuel est en progression continue de 2,3% pour la période 1966/1975 à 2,9% pour la période 1975/1984 et à 4,3% pour la période 1984/1994 (le taux moyen national en milieu urbain étant de 3,2%).
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