Bonjour tlm,
Comme j'ai fait de cette poésie ma ligne conductrice dans la vie, je tenais à la faire partagée avec vous, sans pour autant oublier nos amis francophones, pour qui j'ai essayé de la traduire.
Comme j'aime beaucoup cette poésie chantée par la diva de la chanson arabe Oum Kalthoum, elle ne mérite que d'être traduite que par un poème et c'est le cas.
J'espère en tout que j'étais fidèle au poème d'origine, bonne lecture à tous et à toutes.
Roube3iyyet El Khayyem (Les quadruples* de El Khayyem)
http://almashriq.hiof.no/egypt/700/7...YR/rubayat.gif
A la tombée de la nuit, j'ai entendu une voix murmurante,
qui appelle de l'infini toutes les âmes dormantes,
Réveillez-vous, remplissez le verre de l'espoir,
avant que le destin, ne vous le remplisse de désespoir.
Ne vous préoccupez pas du temps passé,
ni du futur avant son arrivée,
Profitez des délices du temps présent,
et ne vous fiez pas aux jours suivants.
Demain, fait partie de l'inconnu,
mais aujourd'hui est le mien,
maintes fois, du futur, nous sommes déçus,
et nous regrettons de lui avoir tendu la main.
Mais sachez, que je ne suis point de ceux qui voient
la beauté de la vie et ne profitent pas.
Le c½ur est impatient d'adorer la beauté,
la poitrine en a assez de cacher la vérité
Oh! Dieu, ma soif vous satisfait-elle?
alors que l'eau devant moi ruisselle?
Ce c½ur ferait mieux de battre,
dans l'enfer de l'amour se brûler
que je regrette les jours passés dans ce cloître !
sans aimer ni être aimé.
Réveillez ma douce et tendre aimée
qu'elle vienne, avec moi, échanger
quelques notes de mon luth enchanté.
Jamais le sommeil n'a prolongé la vie,
Jamais l'éveil ne l'a raccourcie
Et la nuit vient après le jour
et les étoiles tournent toujours
Alors marche avec beauté
car de toi, je suis envoûté
N'inflige point à ton âme la peur par les soupçons,
prends du présent l'assurance par la certitude,
Nombreux humains, qui n'ont pas fait l'exception,
sont partis avec beaucoup d'incertitudes.
Eteins la flamme du c½ur
par la satisfaction de ton image
Il y a, certes, des jours qui ne sont pas meilleurs
mais qui passent comme les nuages.
Notre vie n'est qu'illusion, vision et faiblesse
décroche, alors, ta chance avant la fin de ta jeunesse
On m'a fait mettre l'habit de la vie,
sans avoir demandé mon avis,
et il m'inquiète, quand à lui,
je réfléchis.
Un jour, je me débarrasserai de cet habit,
bien que je n'aie toujours pas su,
pour quelle raison je suis venu?
ni quel sera mon prochain abri.
l'enfer ou le paradis?
Oh! vous, dont l'esprit s'égare à connaître sa puissance
et l'âme demande sa protection et sa pénitence
les pêchés m'ont rendu ivre, mais
l'espoir, vers votre miséricorde, m'a orienté
Si je n'étais point fidèle dans mon adoration
alors, j'implore de ce pas, votre pardon
Et il se peut que le fait de ne point vous associer de Dieux,
pourrait intercéder, en ma faveur, oh! Mon unique Dieu.
Des humains, vous cachez, votre grandeur et votre apparence,
alors que tout cet univers, est preuve de votre existence
C'est vous son concepteur, c'est vous le réalisateur,
c'est vous qui voyez la beauté en tant que créateur
Si la goutte se dissociait de son océan
elle retournerait à son point de départ, à tout moment
Oh! Dieu, la distance entre vous et moi, se fait sentir
je retourne vers vous, je veux me repentir,
je m'approche de vous d'un pas pressant, et avec un grand plaisir
Vous qui savez ce que cache mon c½ur avec certitude
Me voilà revenir, sous votre aile, à votre servitude
A vos pieds je me prosterne, les larmes aux yeux
Sachez que vous êtes et vous resterez mon unique Dieu
relu, corrigé et traduit de l'arabe par Saroukh...bonne lecture
Saroukh.
Comme j'ai fait de cette poésie ma ligne conductrice dans la vie, je tenais à la faire partagée avec vous, sans pour autant oublier nos amis francophones, pour qui j'ai essayé de la traduire.
Comme j'aime beaucoup cette poésie chantée par la diva de la chanson arabe Oum Kalthoum, elle ne mérite que d'être traduite que par un poème et c'est le cas.
J'espère en tout que j'étais fidèle au poème d'origine, bonne lecture à tous et à toutes.
Roube3iyyet El Khayyem (Les quadruples* de El Khayyem)
http://almashriq.hiof.no/egypt/700/7...YR/rubayat.gif
A la tombée de la nuit, j'ai entendu une voix murmurante,
qui appelle de l'infini toutes les âmes dormantes,
Réveillez-vous, remplissez le verre de l'espoir,
avant que le destin, ne vous le remplisse de désespoir.
Ne vous préoccupez pas du temps passé,
ni du futur avant son arrivée,
Profitez des délices du temps présent,
et ne vous fiez pas aux jours suivants.
Demain, fait partie de l'inconnu,
mais aujourd'hui est le mien,
maintes fois, du futur, nous sommes déçus,
et nous regrettons de lui avoir tendu la main.
Mais sachez, que je ne suis point de ceux qui voient
la beauté de la vie et ne profitent pas.
Le c½ur est impatient d'adorer la beauté,
la poitrine en a assez de cacher la vérité
Oh! Dieu, ma soif vous satisfait-elle?
alors que l'eau devant moi ruisselle?
Ce c½ur ferait mieux de battre,
dans l'enfer de l'amour se brûler
que je regrette les jours passés dans ce cloître !
sans aimer ni être aimé.
Réveillez ma douce et tendre aimée
qu'elle vienne, avec moi, échanger
quelques notes de mon luth enchanté.
Jamais le sommeil n'a prolongé la vie,
Jamais l'éveil ne l'a raccourcie
Et la nuit vient après le jour
et les étoiles tournent toujours
Alors marche avec beauté
car de toi, je suis envoûté
N'inflige point à ton âme la peur par les soupçons,
prends du présent l'assurance par la certitude,
Nombreux humains, qui n'ont pas fait l'exception,
sont partis avec beaucoup d'incertitudes.
Eteins la flamme du c½ur
par la satisfaction de ton image
Il y a, certes, des jours qui ne sont pas meilleurs
mais qui passent comme les nuages.
Notre vie n'est qu'illusion, vision et faiblesse
décroche, alors, ta chance avant la fin de ta jeunesse
On m'a fait mettre l'habit de la vie,
sans avoir demandé mon avis,
et il m'inquiète, quand à lui,
je réfléchis.
Un jour, je me débarrasserai de cet habit,
bien que je n'aie toujours pas su,
pour quelle raison je suis venu?
ni quel sera mon prochain abri.
l'enfer ou le paradis?
Oh! vous, dont l'esprit s'égare à connaître sa puissance
et l'âme demande sa protection et sa pénitence
les pêchés m'ont rendu ivre, mais
l'espoir, vers votre miséricorde, m'a orienté
Si je n'étais point fidèle dans mon adoration
alors, j'implore de ce pas, votre pardon
Et il se peut que le fait de ne point vous associer de Dieux,
pourrait intercéder, en ma faveur, oh! Mon unique Dieu.
Des humains, vous cachez, votre grandeur et votre apparence,
alors que tout cet univers, est preuve de votre existence
C'est vous son concepteur, c'est vous le réalisateur,
c'est vous qui voyez la beauté en tant que créateur
Si la goutte se dissociait de son océan
elle retournerait à son point de départ, à tout moment
Oh! Dieu, la distance entre vous et moi, se fait sentir
je retourne vers vous, je veux me repentir,
je m'approche de vous d'un pas pressant, et avec un grand plaisir
Vous qui savez ce que cache mon c½ur avec certitude
Me voilà revenir, sous votre aile, à votre servitude
A vos pieds je me prosterne, les larmes aux yeux
Sachez que vous êtes et vous resterez mon unique Dieu
relu, corrigé et traduit de l'arabe par Saroukh...bonne lecture
Saroukh.
Comment