Les structures et les fonctions de l'appareil cardio-vasculaire ont essentiellement pour but d'assurer l'irrigation vitale des tissus en leur apportant continuellement la nourriture et l'énergie qui leur sont nécessaires, tout en les "nettoyant" des produits issus de l'activité cellulaire' ou catabolisme.
La distribution du sang dans le système vasculaire tient compte de la capacité de perfusion de certains tissus qui assurent le fonctionnement des organes (ce que l'on appelle des parenchymes), du fonctionnement des organes, et de l'équlibre dynamique dans son ensemble.
Une structure délicate de mécanismes reliés entre eux assure la régulation de la pression artérielle et son maintien à un niveau que l'on considère comme normal, et qui est imposé par la somme des exigences des tissus.
L'énergie nécessaire à la circulation est fournie par le cœur, qui envoie à chacune de ses contractions une certaine quantité du sang dans les artères , en fonction de leur capacité. La facilité avec laquelle le sang se déplace des grosses artères vers la périphérie dépend essentiellement du calibre totale des petites artères qui opposent une résistance au débit . La pression maintenue dans les artères représente le réservoire d'énergie qui permet au sang d'avancer à travers le réseau des vaisseaux étroits, ceux de la "microcirculation".
La pression artérielle
La pression dans les artères subit des variations cycliques, qui suivent les phases des mouvements du cœur. Les valeurs de cette courbe cyclique sont:
- La pression maxima, ou systolique, correspondant à la phase de contraction cardiaque (systole), et essentiellement reliée au volume d'éjection systolique du ventricule gauche, à la vitesse d'expulsion du sang, et à la faculté de détente de l'artère aorte, elle traduit donc de façon sélective les variations de la portée cardiaque, les modifications de détente des gros vaisseaux;
- La pression minima, ou diastole, qui demeure dans les vaisseaux à la fin de la diastole cardiaque, qui est la phase de relâchement, montre que les vaisseaux restent remplis de sang bien qu'il s'exerce une pression sur leur flux; elle dépend de la facilité qu'a le sang de s'écouler vers la périphérie; c'est un signe faible de la dilatation des vaisseaux les plus périphériques dans leur ensemble; cela traduit donc la charge constante à laquelle sont soumises les parois veineuses er artérielles. Si le calibre général des artères diminue, l'obstacle du passage du sang augmente, et la pression minima accroit pendant que, pour assurer un flux du sang suffisant , le cœur doit pomper plus énergétiquement ce qui, finalement, aboutit à faire également augmenter la pression maxima;
- La pression moyenne, en réalité, ne correspond pas exactement à la moyenne des pression systolique et diastolique, car la courbe n'est pas parfaitement sinusoïdale: elle est proportionnelle à la porté cardiaque, c'est-à-dire à la quantité du sang qui arrive aux grosses artères et inversement proportionnelle au drainage de ces mêmes artères, c’est-à-dire à la quantité de sang que celles-ci laissent circuler; l’équilibre entre ces deux quantités permet de maintenir la pression dans des limites physiologiques ;
- La pression différentielle, ou pression du pouls selon les auteurs anglo-saxons, correspond à la différence entre la pression maximale et la pression minimale ; elle augmente donc lorsque la pression maximale croît et que la minimale diminue : c’est un bon indice du travail qu’effectue le cœur, et de son efficacité de contraction.
Des variations importantes de la pression n’impliquent pas autant que l’irrigation des tissus soit compromise. Car la pression chez un sujet donné , n’est pas une constante, mais une variable pouvant osciller selon différents facteurs : effort physique, douleurs, émotions, condition de sommeil ou de veille, régime alimentaire, variation de la température ambiante, âge, sexe, race, constitution, etc.
Dans les conditions normales, la pression systolique varie plus que la pression diastolique: avec l'âge la pression qu’elle soit systolique ou diastolique, a tendance à augmenter chez les deux sexes, mais les variations de la seconde sont moins accentuées, de sorte que la différence augmente peu à peu. Chez les femmes de plus de 45 ans, la pression augmente, et leur situation devient comparable à celle des hommes.
La distribution du sang dans le système vasculaire tient compte de la capacité de perfusion de certains tissus qui assurent le fonctionnement des organes (ce que l'on appelle des parenchymes), du fonctionnement des organes, et de l'équlibre dynamique dans son ensemble.
Une structure délicate de mécanismes reliés entre eux assure la régulation de la pression artérielle et son maintien à un niveau que l'on considère comme normal, et qui est imposé par la somme des exigences des tissus.
L'énergie nécessaire à la circulation est fournie par le cœur, qui envoie à chacune de ses contractions une certaine quantité du sang dans les artères , en fonction de leur capacité. La facilité avec laquelle le sang se déplace des grosses artères vers la périphérie dépend essentiellement du calibre totale des petites artères qui opposent une résistance au débit . La pression maintenue dans les artères représente le réservoire d'énergie qui permet au sang d'avancer à travers le réseau des vaisseaux étroits, ceux de la "microcirculation".
La pression artérielle
La pression dans les artères subit des variations cycliques, qui suivent les phases des mouvements du cœur. Les valeurs de cette courbe cyclique sont:
- La pression maxima, ou systolique, correspondant à la phase de contraction cardiaque (systole), et essentiellement reliée au volume d'éjection systolique du ventricule gauche, à la vitesse d'expulsion du sang, et à la faculté de détente de l'artère aorte, elle traduit donc de façon sélective les variations de la portée cardiaque, les modifications de détente des gros vaisseaux;
- La pression minima, ou diastole, qui demeure dans les vaisseaux à la fin de la diastole cardiaque, qui est la phase de relâchement, montre que les vaisseaux restent remplis de sang bien qu'il s'exerce une pression sur leur flux; elle dépend de la facilité qu'a le sang de s'écouler vers la périphérie; c'est un signe faible de la dilatation des vaisseaux les plus périphériques dans leur ensemble; cela traduit donc la charge constante à laquelle sont soumises les parois veineuses er artérielles. Si le calibre général des artères diminue, l'obstacle du passage du sang augmente, et la pression minima accroit pendant que, pour assurer un flux du sang suffisant , le cœur doit pomper plus énergétiquement ce qui, finalement, aboutit à faire également augmenter la pression maxima;
- La pression moyenne, en réalité, ne correspond pas exactement à la moyenne des pression systolique et diastolique, car la courbe n'est pas parfaitement sinusoïdale: elle est proportionnelle à la porté cardiaque, c'est-à-dire à la quantité du sang qui arrive aux grosses artères et inversement proportionnelle au drainage de ces mêmes artères, c’est-à-dire à la quantité de sang que celles-ci laissent circuler; l’équilibre entre ces deux quantités permet de maintenir la pression dans des limites physiologiques ;
- La pression différentielle, ou pression du pouls selon les auteurs anglo-saxons, correspond à la différence entre la pression maximale et la pression minimale ; elle augmente donc lorsque la pression maximale croît et que la minimale diminue : c’est un bon indice du travail qu’effectue le cœur, et de son efficacité de contraction.
Des variations importantes de la pression n’impliquent pas autant que l’irrigation des tissus soit compromise. Car la pression chez un sujet donné , n’est pas une constante, mais une variable pouvant osciller selon différents facteurs : effort physique, douleurs, émotions, condition de sommeil ou de veille, régime alimentaire, variation de la température ambiante, âge, sexe, race, constitution, etc.
Dans les conditions normales, la pression systolique varie plus que la pression diastolique: avec l'âge la pression qu’elle soit systolique ou diastolique, a tendance à augmenter chez les deux sexes, mais les variations de la seconde sont moins accentuées, de sorte que la différence augmente peu à peu. Chez les femmes de plus de 45 ans, la pression augmente, et leur situation devient comparable à celle des hommes.