Une femme condamnée à la lapidation
Pakistan Zafran Bibi, une jeune femme pakistanaise de 26 ans attend au fond d�une cellule d�isolement de la prison de Kohat au nord-ouest du Pakistan la mort ou la grâce de la cour fédérale islamique. Mercredi dernier, Zafran Bibi, accusée d�adultère, a été condamnée à mort par lapidation par une cour islamique. Elle a été arrêtée il y a plus d�un an alors qu�elle a toujours affirmé avoir été violée par son beau-frère. Entre temps, une petite fille est née en prison .Selon la loi islamique opérant en parallèle au système pénal pakistanais, Zafran disposait de sept jours pour faire appel. Sa demande a été déposée auprès de la cour fédérale appliquant la sharia mais aucune date d�audience n�a pour l�instant été fixée. " Elle sera lapidée si la cour rejette son appel, mais il semble qu�elle va être acquittée ", a expliqué laconiquement le superintendant de la prison Mohammad Anwar. Uzma Mehboob, conseillère juridique au sein du groupe de défense des droits des femmes, la fondation Aurat, a déclaré être certaine que Zafran Bibi avait été violée par son beau-frère alors que son époux purgeait une peine de prison pour meurtre. Elle l�a dit à la famille de son mari qui l�a alors accusée d�être la maîtresse d�un autre homme, " avec lequel il entretient une vieille rivalité ". Des documents détenus par la cour montreraient que Zafran Bibi avait essayé de porter plainte contre son beau-frère mais la police a ignoré ses accusations et l�a accusée d�adultère.
Dans un pays où 90 % des femmes sont analphabètes, leur condition d�existence sont souvent insoutenables ." Les femmes ne sont guère mieux traitées au Pakistan que chez les talibans ", notait l�éditorialiste du grand quotidien national Dawn dans une publication récente. Un grand quotidien en ourdou écrivait encore : "Près d�un millier de femmes innocentes sont incarcérées dans diverses prisons du pays sous de fausses accusations. Elles sont issues des couches les plus basses de la société et viennent pour la plupart de régions rurales arriérées. Ces personnes sont, dans la plupart des cas, détenues pour relations sexuelles illicites. Je ne sais par quel étrange procédé juridique les coupables masculins s�en sortent sans dommages, mais les femmes sont poursuivies ".
Pakistan Zafran Bibi, une jeune femme pakistanaise de 26 ans attend au fond d�une cellule d�isolement de la prison de Kohat au nord-ouest du Pakistan la mort ou la grâce de la cour fédérale islamique. Mercredi dernier, Zafran Bibi, accusée d�adultère, a été condamnée à mort par lapidation par une cour islamique. Elle a été arrêtée il y a plus d�un an alors qu�elle a toujours affirmé avoir été violée par son beau-frère. Entre temps, une petite fille est née en prison .Selon la loi islamique opérant en parallèle au système pénal pakistanais, Zafran disposait de sept jours pour faire appel. Sa demande a été déposée auprès de la cour fédérale appliquant la sharia mais aucune date d�audience n�a pour l�instant été fixée. " Elle sera lapidée si la cour rejette son appel, mais il semble qu�elle va être acquittée ", a expliqué laconiquement le superintendant de la prison Mohammad Anwar. Uzma Mehboob, conseillère juridique au sein du groupe de défense des droits des femmes, la fondation Aurat, a déclaré être certaine que Zafran Bibi avait été violée par son beau-frère alors que son époux purgeait une peine de prison pour meurtre. Elle l�a dit à la famille de son mari qui l�a alors accusée d�être la maîtresse d�un autre homme, " avec lequel il entretient une vieille rivalité ". Des documents détenus par la cour montreraient que Zafran Bibi avait essayé de porter plainte contre son beau-frère mais la police a ignoré ses accusations et l�a accusée d�adultère.
Dans un pays où 90 % des femmes sont analphabètes, leur condition d�existence sont souvent insoutenables ." Les femmes ne sont guère mieux traitées au Pakistan que chez les talibans ", notait l�éditorialiste du grand quotidien national Dawn dans une publication récente. Un grand quotidien en ourdou écrivait encore : "Près d�un millier de femmes innocentes sont incarcérées dans diverses prisons du pays sous de fausses accusations. Elles sont issues des couches les plus basses de la société et viennent pour la plupart de régions rurales arriérées. Ces personnes sont, dans la plupart des cas, détenues pour relations sexuelles illicites. Je ne sais par quel étrange procédé juridique les coupables masculins s�en sortent sans dommages, mais les femmes sont poursuivies ".
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