Maghreb
Le glas a-t-il sonné pour le roi Mohammed VI ?
En narrant les grands événements de ce siècle dont la guerre du Vietnam, Peter Dickson disait souvent que « ceux qui ne comprennent pas leur passé sont condamnés à le répéter ». Cela n’a jamais été aussi vrai comme il l’est aujourd’hui pour la monarchie marocaine en général, et le roi Mohammed VI, en particulier.
Pour étayer mes propos, je dois rappeler que l’une des causes principales de la mise sous protectorat français du Maroc en 1912 était l’anarchie qui régnait à travers tout le royaume. Cette anarchie a été engendrée par le fait que les sultans de l’époque avaient augmenté la pression fiscale sur la population pour tenter de rembourser les dettes que le Maroc devait surtout à la France et au Pays-Bas. Ces dettes ont été contractées notamment par les sultans Mohammed IV (1859-1873) et Hassan Ier (1873-1893) lors de leurs vaines tentatives de mettre sur pied une armée moderne avec de nouveaux moyens pour mieux collecter les taxes. Aujourd’hui, le roi Mohammed VI, au lieu de chercher des moyens de financement pour développer le nord du Maroc, en général, et le Rif, en particulier (l’électricité et l’eau potable n’existent presque pas dans les régions précitées), est en train de s’endetter lourdement pour acquérir de la « quincaillerie » militaire en vue de faire face à une menace que ses « conseillers galonnés » ont « identifiée » comme étant l’Algérie. Du temps du défunt Hassan II (qu’Allah puisse avoir pitié de son âme pour les crimes qu’il a commis), l’Algérie n’a jamais été une menace. Les véritables menaces pour le trône étaient l’armée qu’il a d’ailleurs expédiée au Sahara- Occidental (la raison principale de l’annexion de ce territoire), la gauche révolutionnaire, les nationalistes authentiques, les populations berbères « imazighen » majoritaires au Maroc et enfin les islamistes. Entre ces menaces (réelles ou supposées) et le trône, le roi Hassen II avait dressé une barrière nommée Driss Basri. Maintenant que cette barrière a été supprimée, Mohamed VI a tout intérêt à être vigilant car « les guerres se perdent presque toujours de l’intérieur ».
En pointant un doigt vers l’Algérie à chaque fois qu’un problème surgit au Maroc, le roi Mohammed VI est-il au moins conscient que sa démarche est suicidaire ?
Pour répondre à cette question, il faut « jeter un coup d’½il » sur le bilan de ses cinq années de règne. Déjà, dès les premiers mois du règne du monarque alaouite, nombreux ont été les observateurs de la scène maghrébine qui ont décelé une « défaillance » chez Mohammed VI. Parmi ces observateurs, il est utile de citer quelques-uns : « ... Le roi ne s’intéresse que très modérément à la chose politique... C’est un jouisseur qui préfère les sorties en mer, avec son jet ski aux joutes de la vie politique. » Nord-Sud Export du 21 janvier 2000. « ... Le président Chirac, qui a pour habitude de couvrir d’éloges le roi Mohamed VI devant les journalistes, adopte un ton différent en privé ou avec ses conseillers et ne cache pas sa préoccupation... Au cours d’une rencontre à l’Elysée, Chirac a exhorté son protégé Mohammed VI à travailler davantage... » Le Canard enchaîné du 22 mars 2000. « ... L’on entend moins souvent qu’au début du règne, les gens acclamer le roi des pauvres » The Economist du 16 septembre 2000. « ... On l’appelait le roi des pauvres. La rumeur populaire lui prêtait la fibre sociale et le désir affirmé d’arracher le Maroc aux années noires de la répression pour le conduire vers la modernité. Prince des réformes démocratiques, Mohamed VI devait tourner la page du féodalisme, enterré en même temps que feu son père Hassan II. 17 mois se sont écoulés que déjà le ‘‘printemps marocain’’ a cessé de fleurir. » Le Nouvel observateur du 28 décembre 2000, 3 janvier 2001 (article de Sara Daniel) « ...A la fin de l’année 2000, le monarque marocain règne comme un roi absolu et son régime est aussi dictatorial et policier que du temps de Hassan II » (article intitulé : « Tentation dictatoriale ») El Mundo du 24 janvier 2001. « ... C’est un danseur hors pair. A Rabat, il fréquente l’Amnésia, la boîte de nuit à la mode, tenue par un de ses amis Albert Levy... » L’expression est de Jean-Pierre Turquois dans Le Dernier roi, édition Grasset p. 130. Mieux vaut s’arrêter là, car si je reprends ce qui a été écrit de négatif sur Sa Majesté le roi Mohamed VI en 2002, en 2003 et en 2004, un journal complet ne suffirait pas. Ce qu’il faut relever aussi, c’est que les titres sus-cités appartiennent à des pays supposés amis du Maroc. Donc les arguments du genre « visées hégémoniques » et « presse à la solde du pouvoir », etc. attribués par la presse du palais royal quand il s’agit d’articles publiés par la presse algérienne ne prennent pas cette fois-ci. Pour revenir au bilan des cinq années de règne de Mohammed VI, je peux avancer sans l’ombre d’un doute d’être contredit qu’il est nul pour ne pas dire négatif. Il y aura certes des gens au Maroc notamment, qui vont penser à la réforme de la moudawana (l’équivalent de notre code de la famille) votée par le Parlement le 16 janvier 2004. Je peux les assurer que Mohammed VI n’a jamais participé, ni de près ni de loin, à l’élaboration de cette réforme. Elle est l’½uvre d’une poignée de personnes qui travaillent pour le compte d’Azoulay Ier (1), le véritable dirigeant du royaume. Parmi ces personnes on peut citer Sion Assidon, juif marocain, qui a un rôle important au sein de la société civile marocaine et Leïla Rhioui, présidente du collectif associatif du Printemps de l’égalité constitué en 2000, pour justement promouvoir la réforme de la moudawana. Leïla Rhioui est enseignante à l’école d’ingénieurs à Rabat. Il y a lieu de noter au passage que Salma Bennani l’épouse du roi Mohammed VI, sur laquelle je reviendrai, est ingénieur en informatique, et comme par hasard, c’est à l’école d’ingénieurs de Rabat qu’elle a poursuivi ses études. Enfin, la réforme de la Moudawana a aussi été soutenue par les membres de la Fondation pour la solidarité dont Mme Chirac et Mme Fanfani sont membres d’honneur. Cette dernière est la veuve d’Antoine Fanfani qui fut président du Conseil en Italie à six reprises entre 1954 et 1987 (2). Donc, si on cherche du côté du bilan après cinq années de règne, on ne trouvera rien qui puisse être digne d’un chef d’Etat. On découvrira par contre qu’il est nul en matière de communication parce qu’il n’est pas sûr de lui, donc tout ce qui lui a été attribué comme diplômes d’études mérite d’être revu à la baisse. On découvrira aussi qu’il est nul en matière de relations internationales. Pour preuve, il a effectué une visite « de travail » à Paris le 19 mars 2000, une date symbole tant pour les Algériens (journée de la victoire) que pour les Français ; (même ses conseillers n’ont pas vu venir la man½uvre parisienne). On pourrait aller jusqu’à dire que Mohammed VI n’a pas l’envergure d’un chef d’Etat et que le peuple marocain mérite mieux.
Qu’est-ce qui s’est passé depuis le décès du défunt roi Hassan II à nos jours ?
Un petit groupe de « galonnés » ayant comme dénominateur commun la formation qu’ils ont suivie à Saint- Cyr/France « promotion Mohammed V de 1956 » (sauf Hamidou Laânigri qui n’a pas suivi cette formation), sachant que le roi Mohammed VI est le principe de Peters « personnifié » a réussi à prendre en charge le jeune monarque et à créer le vide autour de lui. En réalité, cette prise en charge ne date pas de 1999. Elle a commencé discrètement en novembre 1985, lorsque l’actuel roi, alors prince héritier fut nommé par son père coordinateur des bureaux et services de l’état-major général de l’armée. Cette prise en charge dont les investigateurs n’ont pas encore coupé le cordon ombilical avec Paris, tout comme Mohammed VI d’ailleurs, s’est déroulée en plusieurs étapes. La première étape a consisté à éloigner tous ceux qui rôdaient autour du palais et qui sentaient les « States ». L’homme d’affaires Othmane Bendjelloun (ce dernier est fondateur et coprésident avec Henry Kissinger de la Chambre de commerce américaine au Maroc. Il est le fils de Abbès Bendjelloun, grande figure de l’Istiqlal et ami de Rockefeller) l’a appris à ses dépens lorsqu’il fut privé d’accès au palais. Il détenait 30% des actions du holding SNI-ONA. Jugé américanophile, il représentait donc une menace pour la famille royale qui détenait 32% des actions et certains intérêts français. Par une combinaison franco-alaouite il fut contraint de se retirer et de ne plus siéger au conseil d’administration. Actuellement, ce holding est contrôlé par plusieurs actionnaires dont la famille royale (majoritaire) et la banque Paribas (3). La deuxième étape a consisté à briser la nouvelle dynamique (roi démocrate, roi moderne, roi des pauvres, etc.) créée par le jeune roi dès son intronisation et à l’éloigner des couches démunies. Par une action machiavélique durant l’été 2000, on a fait « avaler » à Mohammed VI la découverte d’importants gisements de pétrole à Talsint, dans le Maroc oriental. Le roi se précipita et prononça, le 20 août 2000, un discours radiotélévisié au cours duquel il annonça cette découverte en précisant que « le pétrole découvert était de bonne qualité et en quantité suffisante » (10 à 12 milliards de barils de réserve). Il ne rata pas cependant l’occasion pour lancer des « flèches » en direction de l’Algérie. L’enthousiasme engendré par le discours du roi était sans précédent au Maroc. Les semaines qui ont suivi ont démontré que l’histoire de la découverte du pétrole n’était qu’une blague. Nombreux ont été les Marocains déçus qui ont compris que Mohamed VI n’a pas encore atteint l’âge de régner, voire n’est pas fait pour. Quant au monarque, il a été tout simplement ridiculisé. La troisième étape a consisté à lui trouver une femme pour le marier. .merci
Le glas a-t-il sonné pour le roi Mohammed VI ?
En narrant les grands événements de ce siècle dont la guerre du Vietnam, Peter Dickson disait souvent que « ceux qui ne comprennent pas leur passé sont condamnés à le répéter ». Cela n’a jamais été aussi vrai comme il l’est aujourd’hui pour la monarchie marocaine en général, et le roi Mohammed VI, en particulier.
Pour étayer mes propos, je dois rappeler que l’une des causes principales de la mise sous protectorat français du Maroc en 1912 était l’anarchie qui régnait à travers tout le royaume. Cette anarchie a été engendrée par le fait que les sultans de l’époque avaient augmenté la pression fiscale sur la population pour tenter de rembourser les dettes que le Maroc devait surtout à la France et au Pays-Bas. Ces dettes ont été contractées notamment par les sultans Mohammed IV (1859-1873) et Hassan Ier (1873-1893) lors de leurs vaines tentatives de mettre sur pied une armée moderne avec de nouveaux moyens pour mieux collecter les taxes. Aujourd’hui, le roi Mohammed VI, au lieu de chercher des moyens de financement pour développer le nord du Maroc, en général, et le Rif, en particulier (l’électricité et l’eau potable n’existent presque pas dans les régions précitées), est en train de s’endetter lourdement pour acquérir de la « quincaillerie » militaire en vue de faire face à une menace que ses « conseillers galonnés » ont « identifiée » comme étant l’Algérie. Du temps du défunt Hassan II (qu’Allah puisse avoir pitié de son âme pour les crimes qu’il a commis), l’Algérie n’a jamais été une menace. Les véritables menaces pour le trône étaient l’armée qu’il a d’ailleurs expédiée au Sahara- Occidental (la raison principale de l’annexion de ce territoire), la gauche révolutionnaire, les nationalistes authentiques, les populations berbères « imazighen » majoritaires au Maroc et enfin les islamistes. Entre ces menaces (réelles ou supposées) et le trône, le roi Hassen II avait dressé une barrière nommée Driss Basri. Maintenant que cette barrière a été supprimée, Mohamed VI a tout intérêt à être vigilant car « les guerres se perdent presque toujours de l’intérieur ».
En pointant un doigt vers l’Algérie à chaque fois qu’un problème surgit au Maroc, le roi Mohammed VI est-il au moins conscient que sa démarche est suicidaire ?
Pour répondre à cette question, il faut « jeter un coup d’½il » sur le bilan de ses cinq années de règne. Déjà, dès les premiers mois du règne du monarque alaouite, nombreux ont été les observateurs de la scène maghrébine qui ont décelé une « défaillance » chez Mohammed VI. Parmi ces observateurs, il est utile de citer quelques-uns : « ... Le roi ne s’intéresse que très modérément à la chose politique... C’est un jouisseur qui préfère les sorties en mer, avec son jet ski aux joutes de la vie politique. » Nord-Sud Export du 21 janvier 2000. « ... Le président Chirac, qui a pour habitude de couvrir d’éloges le roi Mohamed VI devant les journalistes, adopte un ton différent en privé ou avec ses conseillers et ne cache pas sa préoccupation... Au cours d’une rencontre à l’Elysée, Chirac a exhorté son protégé Mohammed VI à travailler davantage... » Le Canard enchaîné du 22 mars 2000. « ... L’on entend moins souvent qu’au début du règne, les gens acclamer le roi des pauvres » The Economist du 16 septembre 2000. « ... On l’appelait le roi des pauvres. La rumeur populaire lui prêtait la fibre sociale et le désir affirmé d’arracher le Maroc aux années noires de la répression pour le conduire vers la modernité. Prince des réformes démocratiques, Mohamed VI devait tourner la page du féodalisme, enterré en même temps que feu son père Hassan II. 17 mois se sont écoulés que déjà le ‘‘printemps marocain’’ a cessé de fleurir. » Le Nouvel observateur du 28 décembre 2000, 3 janvier 2001 (article de Sara Daniel) « ...A la fin de l’année 2000, le monarque marocain règne comme un roi absolu et son régime est aussi dictatorial et policier que du temps de Hassan II » (article intitulé : « Tentation dictatoriale ») El Mundo du 24 janvier 2001. « ... C’est un danseur hors pair. A Rabat, il fréquente l’Amnésia, la boîte de nuit à la mode, tenue par un de ses amis Albert Levy... » L’expression est de Jean-Pierre Turquois dans Le Dernier roi, édition Grasset p. 130. Mieux vaut s’arrêter là, car si je reprends ce qui a été écrit de négatif sur Sa Majesté le roi Mohamed VI en 2002, en 2003 et en 2004, un journal complet ne suffirait pas. Ce qu’il faut relever aussi, c’est que les titres sus-cités appartiennent à des pays supposés amis du Maroc. Donc les arguments du genre « visées hégémoniques » et « presse à la solde du pouvoir », etc. attribués par la presse du palais royal quand il s’agit d’articles publiés par la presse algérienne ne prennent pas cette fois-ci. Pour revenir au bilan des cinq années de règne de Mohammed VI, je peux avancer sans l’ombre d’un doute d’être contredit qu’il est nul pour ne pas dire négatif. Il y aura certes des gens au Maroc notamment, qui vont penser à la réforme de la moudawana (l’équivalent de notre code de la famille) votée par le Parlement le 16 janvier 2004. Je peux les assurer que Mohammed VI n’a jamais participé, ni de près ni de loin, à l’élaboration de cette réforme. Elle est l’½uvre d’une poignée de personnes qui travaillent pour le compte d’Azoulay Ier (1), le véritable dirigeant du royaume. Parmi ces personnes on peut citer Sion Assidon, juif marocain, qui a un rôle important au sein de la société civile marocaine et Leïla Rhioui, présidente du collectif associatif du Printemps de l’égalité constitué en 2000, pour justement promouvoir la réforme de la moudawana. Leïla Rhioui est enseignante à l’école d’ingénieurs à Rabat. Il y a lieu de noter au passage que Salma Bennani l’épouse du roi Mohammed VI, sur laquelle je reviendrai, est ingénieur en informatique, et comme par hasard, c’est à l’école d’ingénieurs de Rabat qu’elle a poursuivi ses études. Enfin, la réforme de la Moudawana a aussi été soutenue par les membres de la Fondation pour la solidarité dont Mme Chirac et Mme Fanfani sont membres d’honneur. Cette dernière est la veuve d’Antoine Fanfani qui fut président du Conseil en Italie à six reprises entre 1954 et 1987 (2). Donc, si on cherche du côté du bilan après cinq années de règne, on ne trouvera rien qui puisse être digne d’un chef d’Etat. On découvrira par contre qu’il est nul en matière de communication parce qu’il n’est pas sûr de lui, donc tout ce qui lui a été attribué comme diplômes d’études mérite d’être revu à la baisse. On découvrira aussi qu’il est nul en matière de relations internationales. Pour preuve, il a effectué une visite « de travail » à Paris le 19 mars 2000, une date symbole tant pour les Algériens (journée de la victoire) que pour les Français ; (même ses conseillers n’ont pas vu venir la man½uvre parisienne). On pourrait aller jusqu’à dire que Mohammed VI n’a pas l’envergure d’un chef d’Etat et que le peuple marocain mérite mieux.
Qu’est-ce qui s’est passé depuis le décès du défunt roi Hassan II à nos jours ?
Un petit groupe de « galonnés » ayant comme dénominateur commun la formation qu’ils ont suivie à Saint- Cyr/France « promotion Mohammed V de 1956 » (sauf Hamidou Laânigri qui n’a pas suivi cette formation), sachant que le roi Mohammed VI est le principe de Peters « personnifié » a réussi à prendre en charge le jeune monarque et à créer le vide autour de lui. En réalité, cette prise en charge ne date pas de 1999. Elle a commencé discrètement en novembre 1985, lorsque l’actuel roi, alors prince héritier fut nommé par son père coordinateur des bureaux et services de l’état-major général de l’armée. Cette prise en charge dont les investigateurs n’ont pas encore coupé le cordon ombilical avec Paris, tout comme Mohammed VI d’ailleurs, s’est déroulée en plusieurs étapes. La première étape a consisté à éloigner tous ceux qui rôdaient autour du palais et qui sentaient les « States ». L’homme d’affaires Othmane Bendjelloun (ce dernier est fondateur et coprésident avec Henry Kissinger de la Chambre de commerce américaine au Maroc. Il est le fils de Abbès Bendjelloun, grande figure de l’Istiqlal et ami de Rockefeller) l’a appris à ses dépens lorsqu’il fut privé d’accès au palais. Il détenait 30% des actions du holding SNI-ONA. Jugé américanophile, il représentait donc une menace pour la famille royale qui détenait 32% des actions et certains intérêts français. Par une combinaison franco-alaouite il fut contraint de se retirer et de ne plus siéger au conseil d’administration. Actuellement, ce holding est contrôlé par plusieurs actionnaires dont la famille royale (majoritaire) et la banque Paribas (3). La deuxième étape a consisté à briser la nouvelle dynamique (roi démocrate, roi moderne, roi des pauvres, etc.) créée par le jeune roi dès son intronisation et à l’éloigner des couches démunies. Par une action machiavélique durant l’été 2000, on a fait « avaler » à Mohammed VI la découverte d’importants gisements de pétrole à Talsint, dans le Maroc oriental. Le roi se précipita et prononça, le 20 août 2000, un discours radiotélévisié au cours duquel il annonça cette découverte en précisant que « le pétrole découvert était de bonne qualité et en quantité suffisante » (10 à 12 milliards de barils de réserve). Il ne rata pas cependant l’occasion pour lancer des « flèches » en direction de l’Algérie. L’enthousiasme engendré par le discours du roi était sans précédent au Maroc. Les semaines qui ont suivi ont démontré que l’histoire de la découverte du pétrole n’était qu’une blague. Nombreux ont été les Marocains déçus qui ont compris que Mohamed VI n’a pas encore atteint l’âge de régner, voire n’est pas fait pour. Quant au monarque, il a été tout simplement ridiculisé. La troisième étape a consisté à lui trouver une femme pour le marier. .merci
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