Délicieux amuse Bush
« J'ai une politique étrangère axée sur l'étranger », assure Mister George W. Bush, président des Etats-Unis, accessoirement maître du monde. Chez lui, ses déclarations lumineuses ont même un nom, des « bushims ». Ici, un recueil rassemble ses « meilleures » interventions, « Les Amuse Bush ». Des phrases dignes d'un autre philosophe, belge celui-ci, Jean-Claude Van Damme.
Bush, qui dit qu'il a été « mal sous-estimé » ou « sous-calculé », dit de son ennemi Saddam Hussein que c'est « un maniaque homocide », qui « est directement impliqué dans la guerre à cause de sa nature, de sa propre histoire, et de sa vive volonté de se terroriser lui-même ». Et oui. « La mission, c'est de nous battre et de gagner la guerre afin d'empêcher la guerre », promet Mister President.
Assez malin ?
L'homme est logique : « De plus en plus, nos importations viennent de l'étranger ». Pragmatique : « La troisième priorité est de donner la première des priorités à l'enseignement ». Observateur : « Notre nation doit s'unifier pour se réunir », effectivement. « Les prévisions dépasseront ce qui a été prévu », ce qui est une bonne nouvelle. « Il faut garder de bonnes relations avec les Gréciens », y'a intérêt. « Dick Cheney et moi sommes contre la récession. Nous voulons que tous ceux qui peuvent trouver du travail puissent trouver du travail ». Merci Monsieur Bush. « Si nous étions en dictature, les choses seraient plus simples - du moment que ce serait moi le dictateur », on s'en doute. D'ailleurs, « Je pense que tous ceux qui ne pensent pas que je sois assez malin pour la tâche présidentielle sont en deçà de la réalité ».
« J'ai une politique étrangère axée sur l'étranger », assure Mister George W. Bush, président des Etats-Unis, accessoirement maître du monde. Chez lui, ses déclarations lumineuses ont même un nom, des « bushims ». Ici, un recueil rassemble ses « meilleures » interventions, « Les Amuse Bush ». Des phrases dignes d'un autre philosophe, belge celui-ci, Jean-Claude Van Damme.
Bush, qui dit qu'il a été « mal sous-estimé » ou « sous-calculé », dit de son ennemi Saddam Hussein que c'est « un maniaque homocide », qui « est directement impliqué dans la guerre à cause de sa nature, de sa propre histoire, et de sa vive volonté de se terroriser lui-même ». Et oui. « La mission, c'est de nous battre et de gagner la guerre afin d'empêcher la guerre », promet Mister President.
Assez malin ?
L'homme est logique : « De plus en plus, nos importations viennent de l'étranger ». Pragmatique : « La troisième priorité est de donner la première des priorités à l'enseignement ». Observateur : « Notre nation doit s'unifier pour se réunir », effectivement. « Les prévisions dépasseront ce qui a été prévu », ce qui est une bonne nouvelle. « Il faut garder de bonnes relations avec les Gréciens », y'a intérêt. « Dick Cheney et moi sommes contre la récession. Nous voulons que tous ceux qui peuvent trouver du travail puissent trouver du travail ». Merci Monsieur Bush. « Si nous étions en dictature, les choses seraient plus simples - du moment que ce serait moi le dictateur », on s'en doute. D'ailleurs, « Je pense que tous ceux qui ne pensent pas que je sois assez malin pour la tâche présidentielle sont en deçà de la réalité ».
Patrick TARDIT
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