Si les médias prétendent avoir l’objectif d’éclairer et d’enrichir le débat démocratique, nous nous devons aujourd’hui de mettre en lumière les moyens par lesquels ceux-ci s’exercent à ne pas l’atteindre. Posons-nous la question : sommes nous bien informé ? Si non, pourquoi sommes nous si mal informé ? La rentabilité des médias est-elle devenu une contrainte à la qualité de l’information ou plutôt à la richesse de l’information dans tous les sens du mot?
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La déinformation
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Noam Chomsky a passé la majorité de sa vie à essayer d'analyser ça... ces publications et interview sont partout sur internet il suffit de faire une petite recherche... c'est vraiment intéressant ce qu'il dit là dessus...
Entre temps... avant que le problème ne se règle... il faut fouiner l'info... diversifié ses sources... et ne pas tout gober sans rien vérifier...
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ca veux dire koi ce mot La déinformation.
en tt cas je pense que les médias mnt sont trop nombreux, et ils se contredisent tt le temps, ils sont dévenu plus des outil politique que moyen d'information, et ils serve la propagande plus que le vérité.
oufffff, fadina mel a5bar kol youm, we chay ma fama jedid, kan el hmoum wel machakel.
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Envoyé par Corto_Malteseca veux dire koi ce mot La déinformation.
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1. La stratégie de la diversion
Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie...
"Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux." (extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")
2. Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d'abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore: créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
3. La stratégie du dégradé
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution si ils avaient été appliqués brutalement.
4. La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat. D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. Exemple récent: le passage à l'Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple: les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005.
5. S'adresser au public comme à des enfants en bas-age
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Exemple typique: la campagne TV française pour le passage à l'Euro ("les jours euro"). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi? "Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")
6. Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion
Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements...
7. Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.
"La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")
8. Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver "cool" le fait d'être bête, vulgaire, et inculte...
9. Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l'individu qu'il est seul responsable de son malheur, à cause de l'insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l'individu s'auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est l'inhibition de l'action. Et sans action, pas de révolution!...
10. Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le "système" est parvenu à une connaissance avancée de l'être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l'individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
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Excellente analyse ! C'est exactement ce qui se passe en France. L'automobiliste, le fumeur, etc... sont culpabilisés. Le but : leur prendre leur argent !
Les français ont eu les radars, les tunisiens les ont. Les français ont eu la vignette automobile, mais ne l'ont plus, les tunisiens l'ont eue et l'ont encore. Les français ont eu l'augmentation du tabac, les tunisiens vont l'avoir, je le sens (il y a de plus en plus de lieux non-fumeurs)... le paquet de Mars à 7 Dinars, ça peut venir !
C'était pareil sur les questions religieuses il y a 600 ans : tous les maux étaient dus à la mécréance. Le but, pour l'Eglise : prendre l'argent des riches, et faire travailler les pauvres à son profit exclusif. C'est ainsi que se sont construites les cathédrales, édifice inutiles par excellence, alors qu'il n'y avait ni écoles, ni hôpitaux, ni eau courante...
Le français ont eu l'inquisition...
Regardez autour de vous : autorités politiques ou religieuses sont également dangereuses et perfides quand elles ont le pouvoir. Méfiez vous des deux !
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Je tiens à préciser que je suis français d'origine française, ni catholique ni musulman mais croyant en Dieu, et que j'ai beaucoup de mal à supporter la France telle qu'elle devient. Je ne reconnais plus mon pays et je passe presqu'autant de temps en Tunisie que dans mon pays.
Tunisiens de Tunisie, savourez votre bonheur de vivre en Tunisie : c'est encore comme en France il y a trente ans. Priez pour que l'exemple français ne soit pas suivi, et ne croyez surtout pas que l'exemple saoudien ou américain soit meilleur.
Dans la juste mesure de l'acceptable, je crois que l'exemple tunisien est encore parmi les moins mauvais ! Pourvu que ça dure !
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Toute société s’appuie sur des non-dits considérés comme des vérités absolues qu’il n’est plus besoin de remettre en question. Ces pratiques de Mensonges et de Désinformation sont l’un des outils essentiels de l’exercice du Pouvoir en général,
mais l’expérimentation de ces vérités absolues ne fait pas partie des matières enseignées dans les écoles.
Nous les retrouvons dans toutes les formes d’acivités humaines, économiques, politiques, juridiques, scientifiques, financières, médicales, religieuses, …. Même l’éducation est orientée pour former, non des individus autonomes et indépendants, mais des assistés capables d’avaler toutes les balivernes que l’on nous sert à longueur de temps!!
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Envoyé par fransaouiRegardez autour de vous : autorités politiques ou religieuses sont également dangereuses et perfides quand elles ont le pouvoir. Méfiez vous des deux !
le poids des sociétés multinationales dans les flux financiers a depuis longtemps dépassé celui des états. Le pouvoir de ces organisations s'exerce sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des états est limité à une dimension nationale ce lui de la religion est devenu négligeable dans un monde matérialiste .
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C'est triste mais quand je me rappelle le livre 1984 de G.Orwell, je me dis qu'on est pas si loin de cette caricature du Big Brother dont il parle
Nous sommes manipulés, Nous assistons à un lavage de cerveau de la part des Media (qui sont financés n'oublions pas par d'autres et donc doivent respecter et assurer leurs intérêts) ! Tant qu'ils utilisent des mots plus pertinents, plus explicites que d'autres pour nous informer, tant qu'ils diffusent les images qui les intéressent uniquement (même une image a un message caché), tant qu'ils maitrisent ce temps où ils peuvent consacrer le temps désiré à une info pour insister dessus et la rendre plus grave (alors qu'à la base, ça pourrait être un simple fait divers) etc.... Ces medias ne seront jamais objectifs... C'est un terme comme celui de la "neutralité" avec lesquels on leurre des millions de personnes alors qu'ils n'ont jamais existé ou été appliqués !Last edited by Tite_NatuRe; 11-04-2005, 00h11.
tha9afia siyassia nawawiya ijtima3ia e9tissadia riadhia ....
Averroes®
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Envoyé par Tite_NatuRe[font=Palatino Linotype][size=3]C'est triste mais quand je me rappelle le livre 1984 de G.Orwell, je me dis qu'on est pas si loin de cette caricature du Big Brother dont il parle
Aussi une information déstructurée pour mémoristion minimale :
Tous les psychologues et spécialistes des neurosciences savent que la mémorisation des informations par le cerveau se fait d'autant mieux que ces informations sont présentées de façon structurée et hiérarchisée.
La structuration et la hiérarchisation de l'information sont aussi des principes de base enseignés à tous les étudiants en journalisme.
Or depuis 10 ans, les journaux télévisés font exactement le contraire, en enchainant dans le désordre des sujets hétéroclites et d'importance inégale (un fait divers, un peu de politique, du sport, un sujet social, un autre fait divers, puis à nouveau de la politique, etc) , comme si le but recherché était d'obtenir la plus mauvaise mémorisation possible des informations par le public. Une population amnésique est en effet beaucoup plus facile à manipuler...
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Envoyé par Abou Nawas Voir le messageC'est l'ensembe des stratégies et des techniques pour la manipulation de l'opinion publique et de la société...
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1. La stratégie de la diversion
Elément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l'attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d'informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s'intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l'économie, de la psychologie, de la neurobiologie...
"Garder l'attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux." (extrait de "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")
2. Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée "problème-réaction-solution". On crée d'abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu'on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore: créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
3. La stratégie du dégradé
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l'appliquer progressivement, en "dégradé", sur une durée de 10 ans. C'est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n'assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution si ils avaient été appliqués brutalement.
4. La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme "douloureuse mais nécessaire", en obtenant l'accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d'accepter un sacrifice futur qu'un sacrifice immédiat. D'abord parce que l'effort n'est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que "tout ira mieux demain" et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s'habituer à l'idée du changement et l'accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. Exemple récent: le passage à l'Euro et la perte de la souveraineté monétaire et économique ont été acceptés par les pays Européens en 1994-95 pour une application en 2001. Autre exemple: les accords multilatéraux du FTAA que les USA ont imposé en 2001 aux pays du continent américain pourtant réticents, en concédant une application différée à 2005.
5. S'adresser au public comme à des enfants en bas-age
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Exemple typique: la campagne TV française pour le passage à l'Euro ("les jours euro"). Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi? "Si on s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")
6. Faire appel à l'émotionnel plutôt qu'à la réflexion
Faire appel à l'émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l'analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l'utilisation du registre émotionnel permet d'ouvrir la porte d'accès à l'inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements...
7. Maintenir le public dans l'ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage.
"La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures." (cf. "Armes silencieuses pour guerres tranquilles")
8. Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver "cool" le fait d'être bête, vulgaire, et inculte...
9. Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l'individu qu'il est seul responsable de son malheur, à cause de l'insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l'individu s'auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l'un des effets est l'inhibition de l'action. Et sans action, pas de révolution!...
10. Connaître les individus mieux qu'ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le "système" est parvenu à une connaissance avancée de l'être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l'individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
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