L’Internet Dépendance :

Quand le plaisir du surf sur le Web se transforme en besoin irrépressible de demeurer scotché devant l’écran, la Toile se referme comme un piège sur l’internaute imprudent. La cyberaddiction le guette, gare à l’Internet dépendance !
Phénomène relativement récent (dix ans environ), la cyberdépendance fait l’objet d’études de plus en plus poussées, preuve que ce trouble du comportement devient fort préoccupant. Qu’entend-on exactement par cyberdépendance ? Selon Goodman, psychiatre britannique de renom, il s’agirait d’un « processus dans lequel est réalisé un comportement qui peut avoir comme fonction de procurer du plaisir et de soulager un malaise intérieur ». Ce processus est caractérisé par la perte du contrôle de soi-même, l’impossibilité de résister au désir de se connecter, la personne cyberdépendante se coupe du monde extérieur, néglige sa famille, son entourage. A l’instar du serpent qui hypnotise sa proie pour mieux la dévorer, l’ordinateur exerce une irrésistible fascination sur l’internaute. Ce dernier s’isole dans un monde qui lui donne le sentiment de maîtriser une quantité inépuisable d’informations et de sensations, il nourrit le sentiment grisant de pouvoir vaincre le temps, de le transcender. En fait, l’internaute cyberaddict est littéralement happé par le système, il ne peut plus décrocher de l’expérience que lui fait vivre l’ordinateur et le Web.
Quels sont les critères de la cyberdépendance ?

Selon M. Goodman, on devient cyberdépendant quand on présente au moins cinq des symptômes suivants:
1. Préoccupation fréquente au sujet du comportement ou de sa préparation en rapport avec Internet.
2. Intensité et durée des épisodes où on utilise l’ordinateur, plus importantes que celles souhaitées à l’origine.
3. Tentatives répétées pour réduire, contrôler ou abandonner le comportement virtuel.
4. Survenue fréquente des épisodes de cyberdépendance, dans l’accomplissement d’obligations professionnelles, scolaires, familiales ou sociales.
5. Sacrifice d’activités sociales, professionnelles ou récréatives majeures, à cause du comportement cyberdépendant.
6. Répétition du comportement, alors même que l’on a la certitude de causer ou d’aggraver un problème persistant ou récurrent (social, financier, psychologique…)
7. Besoin d’augmenter toujours plus l’intensité et la fréquence d’utilisation du Web, afin d’obtenir l’effet désiré, plaisir ou soulagement.
8. Agitation, irritabilité quand il est impossible de s’adonner au comportement de cyberdépendance.
Testez vous !
Pour vous assurez que vous n'êtes pas cyberdépendants, vous pouvez faire ce petit teste:
http://www.psynternaute.com/html/questionnaire.cfm
Quid des jeunes internautes ?

Enfants, adolescents, jeunes adultes, nul n’est à l’abri aujourd’hui d’une cyberdépendance. Il convient de s’inquiéter lorsque le jeune sujet prend l’habitude de se connecter au saut du lit, « chate » avec ses amis jusqu’à point d’heure, sèche les cours pour surfer encore plus, se coupe peu à peu du monde. Il accumule troubles du sommeil, douleurs dorsales, tendinite au pouce ou au coude, migraines, problèmes ophtalmologiques… Il perd ses repères spatio-temporels, se désintéresse de l’école, du sport, de son univers amical et familial. A l’inverse d’un jeune internaute simplement passionné, le jeune cyberdépendant n’est plus libre de ses choix, il se désengage de toute vie sociale, il en arrive même à rejeter ceux qui ne partagent pas son obsession ! Parfois, un simple soutien psychologique suffit à faire rentrer les choses dans l’ordre. Quand l’addiction devient plus sévère, il faut envisager une thérapie comportementale, une psychanalyse assortie, ou non, d’un suivi médicamenteux. Selon de récentes estimations, près de 6% des internautes souffrent d’une forme de dépendance au Web, c’est assez pour comparer la Toile à une forme de drogue…

Quand le plaisir du surf sur le Web se transforme en besoin irrépressible de demeurer scotché devant l’écran, la Toile se referme comme un piège sur l’internaute imprudent. La cyberaddiction le guette, gare à l’Internet dépendance !
Phénomène relativement récent (dix ans environ), la cyberdépendance fait l’objet d’études de plus en plus poussées, preuve que ce trouble du comportement devient fort préoccupant. Qu’entend-on exactement par cyberdépendance ? Selon Goodman, psychiatre britannique de renom, il s’agirait d’un « processus dans lequel est réalisé un comportement qui peut avoir comme fonction de procurer du plaisir et de soulager un malaise intérieur ». Ce processus est caractérisé par la perte du contrôle de soi-même, l’impossibilité de résister au désir de se connecter, la personne cyberdépendante se coupe du monde extérieur, néglige sa famille, son entourage. A l’instar du serpent qui hypnotise sa proie pour mieux la dévorer, l’ordinateur exerce une irrésistible fascination sur l’internaute. Ce dernier s’isole dans un monde qui lui donne le sentiment de maîtriser une quantité inépuisable d’informations et de sensations, il nourrit le sentiment grisant de pouvoir vaincre le temps, de le transcender. En fait, l’internaute cyberaddict est littéralement happé par le système, il ne peut plus décrocher de l’expérience que lui fait vivre l’ordinateur et le Web.
Quels sont les critères de la cyberdépendance ?

Selon M. Goodman, on devient cyberdépendant quand on présente au moins cinq des symptômes suivants:
1. Préoccupation fréquente au sujet du comportement ou de sa préparation en rapport avec Internet.
2. Intensité et durée des épisodes où on utilise l’ordinateur, plus importantes que celles souhaitées à l’origine.
3. Tentatives répétées pour réduire, contrôler ou abandonner le comportement virtuel.
4. Survenue fréquente des épisodes de cyberdépendance, dans l’accomplissement d’obligations professionnelles, scolaires, familiales ou sociales.
5. Sacrifice d’activités sociales, professionnelles ou récréatives majeures, à cause du comportement cyberdépendant.
6. Répétition du comportement, alors même que l’on a la certitude de causer ou d’aggraver un problème persistant ou récurrent (social, financier, psychologique…)
7. Besoin d’augmenter toujours plus l’intensité et la fréquence d’utilisation du Web, afin d’obtenir l’effet désiré, plaisir ou soulagement.
8. Agitation, irritabilité quand il est impossible de s’adonner au comportement de cyberdépendance.
Testez vous !
Pour vous assurez que vous n'êtes pas cyberdépendants, vous pouvez faire ce petit teste:
http://www.psynternaute.com/html/questionnaire.cfm
Quid des jeunes internautes ?

Enfants, adolescents, jeunes adultes, nul n’est à l’abri aujourd’hui d’une cyberdépendance. Il convient de s’inquiéter lorsque le jeune sujet prend l’habitude de se connecter au saut du lit, « chate » avec ses amis jusqu’à point d’heure, sèche les cours pour surfer encore plus, se coupe peu à peu du monde. Il accumule troubles du sommeil, douleurs dorsales, tendinite au pouce ou au coude, migraines, problèmes ophtalmologiques… Il perd ses repères spatio-temporels, se désintéresse de l’école, du sport, de son univers amical et familial. A l’inverse d’un jeune internaute simplement passionné, le jeune cyberdépendant n’est plus libre de ses choix, il se désengage de toute vie sociale, il en arrive même à rejeter ceux qui ne partagent pas son obsession ! Parfois, un simple soutien psychologique suffit à faire rentrer les choses dans l’ordre. Quand l’addiction devient plus sévère, il faut envisager une thérapie comportementale, une psychanalyse assortie, ou non, d’un suivi médicamenteux. Selon de récentes estimations, près de 6% des internautes souffrent d’une forme de dépendance au Web, c’est assez pour comparer la Toile à une forme de drogue…
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