Aux amoureux des mots et de la poésie, j’offre et je partage le langage de mes émotions ...
A celui à qui j'ai offert mon âme, mon coeur, mes nuits et mes jours...
T’aimer
T’aimer, à en défier le temps et l’espace
T’aimer, à réchauffer le feu et la glace
T’aimer, à l’instar de ces étoiles fugaces
T’aimer, à effacer à jamais, les traces
T’aimer, à vaincre les maux, le dépit
T’aimer, au-delà des mots, des non dits
T’aimer, à sacrifier les heures et les nuits
T’aimer, à tuer la routine, les ennuis
T’aimer, à précéder l’envie
T’aimer, à accueillir l’insomnie
T’aimer, à chasser la raison et la folie
T’aimer, à conquérir le monde et la vie
T’aimer, sans liens, sans attaches
T’aimer, à voir mon âme qui se détache
T’aimer, à l’adoration sans que tu saches
T’aimer, et te dire sans relâche :
J’aime ta façon d’être, ton esprit
et quand tu me fais rire
J’aime tes mots, tes écris
Et quand ton amour me fait souffrir
J’aime, tous les jours, t’attendre
Imaginer tes pas se diriger vers moi
Et au beau milieu de la nuit, t’entendre
Respirer tout contre moi
J’aime quand tu me taquines
Et que parfois tu m’exaspères
J’aime quand tu me câlines
Et que mon corps te soit offert
J’aime voir brûler en toi, le désir
Dans tes yeux et entre mes mains
J’aime me voir t’appartenir
Sans compter, sans lendemain
J’aime être libre, liée à toi
Etre ivre d’amour matin et soir
J’aime te suivre non malgré moi
Mais contre tous les déboires
T’aiment ma raison,
Et toutes mes saisons
T’aiment mon inconscience,
Tout mon être et mon insouciance
T’aiment mes doigts et mes mains
Quand tu les prends entre les tiens
T’aiment même mes chagrins
Quand tu dors et je veille jusqu’au matin
T’aiment mes lèvres
Quand avec tes baisers, enfièvrent
T’aiment mes sens que rien ne sèvre
Sans toi, ils sont bien pauvres
T’aiment mes larmes
Quand pour toi, elles ruissellent
T’aiment mes formes
Quand tu veilles sur elles
jannet rouhi...
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