LA VIE:
On peut parler longuement de la vie, cette faculté et ce pouvoir de se sentir et de s'éprouver soi-même en tout point de son être.Elle consiste en une pure épreuve de soi qui oscille en permanence entre la souffrance et la joie (et l'être humain se plaît dans ce rôle), elle est un passage toujours recommencé de la souffrance et la joie. La pensée n'est qu'un mode de la vie car ce n'est pas la pensée qui nous donne accès à la vie, mais c'est la vie qui permet à la pensée d'accéder à soi.
Notre vie n'est pas son propre fondement, nous ne nous sommes pas apportés nous-mêmes et par nos propres moyens dans la condition de vivant , la vie nous est donnée en permanence sans que nous n'y soyons pour rien (en quelque sorte).Nous subissons la vie dans une passivité radicale,nous sommes réduits à la supporter à chaque instant comme ce que nous n'avons pas voulu, c'est cette passivité radicale de la vie qui est le fondement et la cause de la souffrance. Dans le même temps, le simple fait de vivre, d'être vivant et de se sentir soi-même plutôt que de n'être rien et de ne pas exister est déjà la plus grande joie et le plus grand des bonheurs. La souffrance et la joie appartiennent à l'essence de la vie, elles sont les deux tonalités affectives fondamentales de sa manifestation et de son auto-révélation pathétique.
C'etait juste une réflexion sur la vie, une définition en quelque sorte, un point de vue.
On peut parler longuement de la vie, cette faculté et ce pouvoir de se sentir et de s'éprouver soi-même en tout point de son être.Elle consiste en une pure épreuve de soi qui oscille en permanence entre la souffrance et la joie (et l'être humain se plaît dans ce rôle), elle est un passage toujours recommencé de la souffrance et la joie. La pensée n'est qu'un mode de la vie car ce n'est pas la pensée qui nous donne accès à la vie, mais c'est la vie qui permet à la pensée d'accéder à soi.
Notre vie n'est pas son propre fondement, nous ne nous sommes pas apportés nous-mêmes et par nos propres moyens dans la condition de vivant , la vie nous est donnée en permanence sans que nous n'y soyons pour rien (en quelque sorte).Nous subissons la vie dans une passivité radicale,nous sommes réduits à la supporter à chaque instant comme ce que nous n'avons pas voulu, c'est cette passivité radicale de la vie qui est le fondement et la cause de la souffrance. Dans le même temps, le simple fait de vivre, d'être vivant et de se sentir soi-même plutôt que de n'être rien et de ne pas exister est déjà la plus grande joie et le plus grand des bonheurs. La souffrance et la joie appartiennent à l'essence de la vie, elles sont les deux tonalités affectives fondamentales de sa manifestation et de son auto-révélation pathétique.
C'etait juste une réflexion sur la vie, une définition en quelque sorte, un point de vue.
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