
La réalistarice tunisienne Salma Baccar a présenté vendredi son nouveau long-métrage intitulé ''khochkhach'' (fleur d'oubli), en avant-première, lors d'une projection réservée aux journalistes à la salle le Rio à Tunis, en présence d'un certain nombre de comédiens et de membres de l'équipe technique du film.
''Kochkhach'', scénario et dialogues de Salma Baccar et Aroussia Nalouti réunit une pléiade de comédiennes et comédiens dont Rabia Ben Abdallah, Alaeddine Ayoub et Raouf Ben Amor dans les rôles principaux, aux côtés de Leila Chebbi, Kaouther Bardi, halima Daoud, Mohamed Ali Ben Jemaa et tant d'autres.
Le film raconte l'histoire ''Zakia'', une jeune femme issue de la petite bourgeoisie tunisoise des années quarante, qui s'enferme dans la douleur et le silence à la suite d'un mariage raté. Après un accouchement difficile, elle devient dépendante de la plante de khochkhach (pavot) que sa mère lui administra pour calmer ses douleurs. Zakia rencontrera, dans un asile d'aliénés Khemaies, auprès de qui elle découvrira le goût d'aimer et de vivre.
Salma Baccar explique que le film peut être assimilé à une longue séance de ''psychanalyse sans divan'' qui lierait le présent de l'asile au passé de Zakia, non pas par le truchement de flash-back classiques mais plutôt comme une
suite logique d'événements qui nous font glisser de l'un vers l'autre, d'un justifiant à l'autre.
Après son premier long-métrage'' Fatma 75'' paru en 1976 dans lequel l'actrice Jalila Baccar campait plusieurs personnages représentatifs de l'histoire des femmes en Tunisie, Salma Baccar réalisa en 1994 son deuxième long métrage intitulé ''la danse du feu'' dédiée à la mémoire de la chanteuse Habiba Messika.
Première femme réalisatrice dans l'histoire du cinéma tunisien, Salma Baccar a désormais à son actif trois longs métrages et plusieurs documentaires axés sur la vie des femmes et les métiers en voie de disparition.
A noter que le film ''Khochkhach'' sera projeté à partir du 18 janvier 2006 dans les salles de Tunis '' le Rio'',''l'Alhambra'' de la Marsa et ''Hannibal'' à El Manar
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