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Textes Littéraires

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  • Textes Littéraires

    "Après quelque temps, tu apprendras la différence entre tendre la main et secourir une âme.... Et tu apprendrasque aimer ne signifie pas s'appuyer, et que compagnie ne signifie pas toujours sécurité.
    Tu commenceras à apprendre queles baisers ne sontpas des contrats, ni des cadeaux, ni des promesses...
    Tu commenceras à accepter tes échecs la tête haute, comme un adulte, et non avec la tristesse d'un enfant.
    Et tu apprendras à construire aujourd'hui tes chemins, parce que le terrain de demain est incertain, et ne garantit pas la réalisation des projets, et que le futur a l'habitude de ne pas tenir ses promesses.
    Après un certain temps, Tu apprendrasque le soleil brûle si tu t'y exposes trop.
    Tu accepteras le fait que même les meilleurs peuvent te blesser parfois, et que tu auras à leur pardonner.
    Tu apprendrasque parler peut alléger les douleurs de l'âme.
    Tu apprendras qu'il faut beaucoup d'années pour bâtir la confiance, et à peine quelques secondes pour la détruire, et que, toi aussi, tu pourrais faire des choses dont tu te repentiras le reste de ta vie.
    Tu apprendrasquelesvraiesamitiéscontinuent à grandirmalgré la séparation. Et que ce quicompte, ce n'estpas ce que tu possèdes, maisquicomptedans ta vie.
    Et quelesbonsamissont la famille qu'il nousestpermis de choisir.
    Tu apprendrasquenous n'avons pas à changer d'amis, si nousacceptonsquenosamischangent et évoluent.
    Tu expérimenteras que tu peux passer de bons moments avec ton meilleur ami en faisant n'importe quoi, ou en ne rien faisant, seulement pour le plaisir de jouir de sa compagnie.
    Tu découvriras que souvent nous prenons à la légère les personnes quinous importent le plus ; et pour cela nous devons toujours dire à ces personnes quenousles aimons, car nous ne savons jamais si c'est la dernière fois quenousles voyons...
    Tu apprendrasqueles circonstances, et l'ambiance quinous entoure, ont une influence sur nous, maisque nous sommes les uniques responsables de ce quenous faisons.
    Tu commenceras à comprendre quenous ne devons pasnous comparer aux autres, sauf si nous désirons les imiter pour nous améliorer.
    Tu découvriras qu'il te faut beaucoup de temps pour être enfin la personne que tu désires être, et que le temps est court [...]"

    Alors, et alors seulement, tu sauras ce que tu peux réellement endurer ; que tu es fort, et que tu pourrais aller bien plus loin que tu le pensais quand tu t'imaginais ne plus pouvoir avancer !
    C'est que réellement, la vie n'a de valeur que si tu as la valeur de l'affronter !"

    (William Shakespeare)

  • #2
    ah cool ,j'aime bien ^^

    a moi mnt, je veux un max de lecteurs svp :D j'aime ce passage :D (mots clés: amour et masochisme, femmes, hommes, juif)

    (Moravagine, Blaise Cendrars, 1926)


    L'amour est masochiste. Ces cris, ces plaintes, ces douces alarmes, cet état d'angoisse des amants, cet état d'attente, cette souffrance latente, sous-entendue, à peine exprimée, ces mille inquiétudes au sujet de l'absence de l'être aimé, cette fuite du temps, ces susceptibilités, ces sautes d'humeur, ces rêvasseries, ces enfantillages, cette torture morale où la vanité et l'amour-propre sont en jeu, l'honneur, l'éducation, la pudeur, ces hauts et ces bas du tonus nerveux, ces écarts de l'imagination, ce fétichisme, cette précision cruelle des sens qui fouaillaient et qui fouillent, cette chute, cette prostration, cette abdication, cet avilissement, cette perte et cette reprise perpétuelle de la personnalité, ces bégaiements, ces mots, ces phrases, cet emploi du diminutif, cette familiarité, ces hésitations dans les attouchements, ce tremblement épileptique, ces rechutes successives et multipliées, cette passion de plus en plus troublée, orageuse et dont les ravages vont progressant, jusqu'à la complète inhibition, la complète annihilation de l'âme, jusqu'à l'atonie des sens, jusqu'à l'épuisement de la moelle, au vide du cerveau, jusqu'à la sécheresse du cœur, ce besoin d'anéantissement, de destruction, de mutilation, ce besoin d'effusion, d'adoration, de mysticisme, cet inassouvissement qui a recours à l'hyperirritabilité des muqueuses, aux errances du goût, aux désordres vaso-moteurs ou périphériques et qui fait appel à la jalousie et à la vengeance, aux crimes, aux mensonges, aux trahisons, cette idolâtrie, cette mélancolie incurable, cette apathie, cette profonde misère morale, ce doute définitif et navrant, ce désespoir, tous ces stigmates ne sont-ils point les symptômes mêmes de l'amour d'après lesquels on peut diagnostiquer, puis tracer d'une main sûre le tableau clinique du masochisme?

    Mulier tota in utero, disait Paracelse; c'est pourquoi toutes les femmes sont masochistes. L'amour, chez elle, commence par la crevaison d'une membrane pour aboutir au déchirement entier de l'être au moment de l'accouchement. Toute leur vie n'est que souffrance; mensuellement elles en sont ensanglantées. La femme est sous le signe de la lune, ce reflet, cet astre mort, et c'est pourquoi plus la femme enfante, plus elle engendre la mort. Plutôt que la génération, la mère est le symbole de la destruction, et quelle est celle qui ne préférerait tuer et dévorer ses enfants, si elle était sûre par là de s'attacher le mâle, de le garder, de s'en compénétrer, de l'absorber par en bas, de le digérer, de le faire macérer en elle, réduit à l'état de fœtus et de le porter ainsi toute sa vie dans son sein? Car c'est à ça qu'aboutit cette immense machinerie de l'amour, à l'absorption, à la résorption du mâle.

    L'amour n'a pas d'autre but, et comme l'amour est le seul mobile de la nature, l'unique loi de l'univers est le masochisme. Destruction, néant, que cet écoulement intarissable des êtres; souffrances, cruautés inutiles que cette diversité des formes, cette adaptation lente, pénible, illogique, absurde de l'évolution des êtres. Un être vivant ne s'adapte jamais à son milieu ou alors, en s'adaptant, il meurt. La lutte pour la vie est la lutte pour la non-adaptation. Vivre c'est être différent. C'est pourquoi toutes les grandes espèces végétales et zoologiques sont monstrueuses. Et il en est de même au moral.
    L'homme et la femme ne sont pas faits pour s'entendre, s'aimer, se fondre et se confondre. Au contraire, ils se détestent et s'entre-déchirent; et si, dans cette lutte qui a nom l'amour, la femme passe pour être l'éternelle victime, en réalité c'est l'homme qu'on tue et qu'on retue. Car le mâle c'est l'ennemi, un ennemi maladroit, gauche, par trop spécialisé. La femme est toute puissante, elle est mieux assise dans la vie, elle a plusieurs centres érotogènes, elle sait donc mieux souffrir, elle a plus de résistance, sa libido lui donne du poids, elle est la plus forte. L'homme est son esclave, il se rend, se vautre à ses pieds, abdique passivement. Il abdique passivement. Il subit. La femme est masochiste. Le seul principe de vie est le masochisme et le masochisme est un principe de mort. C'est pourquoi l'existence est idiote, imbécile, vaine, n'a aucune raison d'être et que la vie est inutile.

    La femme est maléfique. L'histoire des civilisations nous montre les moyens mis en œuvre par les hommes pour se défendre contre l'avachissement et l'effémination. Arts, religions, doctrines, lois, immortalité ne sont que des armes inventées par les mâles pour résister au prestige universel de la femme. Hélas! cette vaine tentative est et sera toujours sans résultat aucun, car la femme triomphe de toutes les abstractions.
    Au cours des âges, et avec plus ou moins de retard, on voit toutes les civilisations péricliter, disparaître, s'enfoncer, s'abîmer en rendant hommage à la femme. Rares sont les formes de sociétés qui ont pu résister à cet entraînement durant un certain nombre de siècles, ainsi que le collège contemplatif des brahmanes ou la communauté catégorique des Aztèques; les autres, comme celle des Chinois, n'ont pu qu'inventer des modes compliqués de masturbation ou de prières pour calmer la frénésie féminine, ou, comme les chrétiennes et les bouddhiques, ont eu recours à la castration, aux pénitences corporelles, aux jeûnes, aux cloîtres, à l'introspection, à l'analyse psychologique pour donner un nouveau dérivatif à l'homme. Aucune civilisation n'a jamais échappé à l'apologétique de la femme, à part quelques rares sociétés de jeunes mâles guerriers et ardents, dont l'apothéose et le déclin ont été aussi rapides que brefs, telles que les civilisations pédérastiques des Ninivites et des Babyloniens, plutôt consommatrices que créatrices, qui ne connaissaient nul frein à leur activité fiévreuse, nulle limite à leur appétit énorme, nulle borne à leurs besoins, et qui se sont pour ainsi dire dévorées elles-mêmes en disparaissant sans laisser de traces, ainsi que meurent toutes les civilisations parasitaires en entraînant tout un monde derrière elles.
    Il n'y a pas un homme sur dix millions qui échappe à cette hantise de la femme et qui, en l'assassinant, lui porterait un coup direct; et l'assassinat est encore le seul moyen efficace que cent milliards de générations de mâles et mille et mille siècles de civilisation humaine ont trouvé pour ne pas subir l'empire de la femme. C'est dire que la nature ne connaît pas le sadisme et que la grande loi de l'univers, création et destruction, est le masochisme.


    Mascha était masochiste, et, en tant que Juive, elle l'était doublement; car y a-t-il eu un peuple au monde plus profondément masochiste qu'Israël? Israël s'était donné un Dieu d'orgueil, à seule fin de le bafouer. Israël avait accepté une loi rigide, à seule fin de la transgresser. Et toute l'histoire d'Israël est l'histoire de cet outrage et de cette transgression. On voit le peuple élu trahir et vendre son dieu, puis marchander la loi. Et l'on entend les menaces et les malédictions tomber du ciel. Les coups pleuvent. Les calamités s'abattent. Israël souffre, pleure, gémit, se plaint en exil et se lamente en captivité. Oh, quel amour! la main du Seigneur s'appesantit sur lui et l'écrase. Israël se contorsionne, Israël verse des larmes de sang. Mais Israël jouit de sa bassesse et se délecte de son avilissement. Quelle volupté et quel orgueil! Être le peuple maudit, être le peuple frappé jusque dans sa dernière génération, être le peuple dispersé par les verges mêmes du Seigneur-Dieu, et avoir le droit de se plaindre, de se plaindre à haute voix, de chercher chicane et de crier son infamie, et avoir la mission de souffrir, d'adorer son mal, de le cultiver et de contaminer secrètement les peuples étrangers. Cette perversité et ce raffinement de toute une nation expliquent la grande diffusion des Juifs et leur étrange fortune dans le monde, bien que leur action soit partout délétère. Les Juifs seuls ont atteint cet extrême déclassement social auquel tendent aujourd'hui toutes les sociétés civilisées et qui n'est que le développement logique des principes masochistes de leur vie morale. Tout le mouvement révolutionnaire moderne est entre les mains des Juifs, c'est un mouvement masochiste juif, un mouvement désespéré, sans autre issue que la destruction et la mort: car telle est la loi du Dieu de Vengeance, du Dieu de Courroux, de Jéhovah le Masochiste.


    Tu ne sais pas ce que c'est que les femmes, toi. Les femmes ont le goût du malheur. Elles ne sont heureuses que quand elles peuvent se plaindre, quand elles ont raison, quand elles ont raison, quand elles ont cent fois raison d'avoir raison de se plaindre, quand elles peuvent s'avilir avec volupté, avec frénésie, passionnément, dramatiquement. Et, comme elles sont cabotines dans l'âme, il leur faut une galerie, un public, même imaginaire, avant de s'offrir en holocauste. Une femme ne se donne jamais, elle s'offre toujours en sacrifice. C'est pourquoi elle croit toujours agir selon un principe supérieur. C'est pourquoi chacune d'elles est intimement convaincue que tu lui fais violence et prend le monde entier à témoin de la pureté de ses intentions. La prostitution s'explique non pas par un besoin de dépravation, mais par ce sentiment égocentrique qui ramène tout à soi et qui fait que les femmes considèrent leur corps comme le bien le plus précieux, unique, rare; aussi elles y mettent le prix, c'est une question d'honneur. Ceci explique ce fond de vulgarité que l'on trouve même chez les plus distinguées et ces aventures de cuisinière qui arrivent communément aux plus nobles. Comme son rôle est de séduire, la femme se croit toujours au centre de l'univers, surtout quand elle est tombée très bas. L'avilissement de la femme est sans fond, de même sa vanité.
    ...la seule vengeance de l'âme est de tromper son esprit...

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    • #3
      Il meurt lentement celui qui…

      meurt lentement

      celui qui ne voyage pas,
      celui qui ne lit pas,
      celui qui n’écoute pas de musique,
      celui qui ne sait pas trouver
      grâce à ses yeux.

      Il meurt lentement
      celui qui détruit son amour-propre,
      celui qui ne se laisse jamais aider.

      Il meurt lentement
      celui qui devient esclave de l’habitude
      refaisant tous les jours les mêmes chemins,
      celui qui ne change jamais de repère,
      Ne se risque jamais à changer la couleur
      de ses vêtements
      Ou qui ne parle jamais à un inconnu.

      Il meurt lentement
      celui qui évite la passion
      et son tourbillon d’émotions
      celles qui redonnent la lumière dans les yeux
      et réparent les coeurs blessés

      Il meurt lentement
      celui qui ne change pas de cap
      lorsqu’il est malheureux
      au travail ou en amour,
      celui qui ne prend pas de risques
      pour réaliser ses rêves,
      celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
      n’a fui les conseils sensés.
      Vis maintenant !
      Risque-toi aujourd’hui !
      Agis tout de suite !
      Ne te laisse pas mourir lentement !
      Ne te prive pas d’être heureux !
      (Pablo Neruda)

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      • #4
        Le fils de Napoléon, le duc de Reichstadt, discute avec le maréchal Marmont à qui il reproche d'avoir trahi l'empereur.

        LE DUC
        D'espoir je suis réenvahi!
        Je voudrais pardonner!-Pourquoi l'as-tu trahi?
        MARMONT
        Ah! Monseigneur!...
        LE DUC
        Pourquoi,- vous autres,
        MARMONT
        La fatigue!

        (depuis un instant, la porte du fond, à droite, s'est entrouverte sans bruit, et on a pu apercevoir, dans l'entrebaillement, le laquais qui a emporté les petits soldats, écoutant. A ce mot : la fatigue, il entre et referme doucement la porte derrière lui, pendant que Marmont continue, dans un accès de franchise.)
        Que voulez-vous?...Toujours l'Europe qui se ligue!
        Etre vainqueur, c'est beau, mais vivre à bien son prix!
        Toujours Vienne, toujours Berlin,-jamais Paris!
        Tout à recommencer, toujours!...On rexcommence
        Deux fois, trois fois, et puis...C'était de la démence!
        A cheval sans jamais desserrer les genoux!
        A la fin nous étions trop fatigués!...
        LE LAQUAIS
        Et nous?...
        LE DUC et MARMONT, se retournant et l'apercevant debout, au fond, les bras croisés.
        Hein?
        LE LAQUAIS descendant peu à peu vers Marmont
        Et nous, les petits, les obscurs, les sans-grades,
        Nous qui marchions fourbus, blessés, crottés, malades,
        Sans espoir de duchés ni de dotations;
        Nous qui marchions toujours et jamais n'avancions;
        Trop simples et trop gueux pour que l'espoir nous berne
        De ce fameux bâton qu'on a dans sa giberne;
        Nous qui par tous les temps n'avons cessé d'aller,
        Suant sans avoir peur, grelottant sans trembler,
        Ne nous soutenant plus qu'à force de trompette,
        De fièvre, et de chansons qu'en marchant on répète;
        Nous sur lesquels pendant dix-sept ans, songez-y,
        Sac, sabre, tourne-vis, pierres à feu, fusil,
        -Ne parlons pas du poids toujours absent des vivres!-
        Ont fait le doux total de cinquante-huit livres;
        Nous qui coiffés d'oursons sous les ciels tropicaux,
        Sous les neiges n'avions même plus de shakos;
        Qui d'Espagne en Autriche exécutions des trottes;
        Nous qui pour arracher ainsi que des carottes
        Nos jambes à la boue énorme des chemins,
        Devions les empoigner quelque fois à deux mains;
        Nous qui pour notre toux n'ayant pas de jujube,
        Prenions des bains de pied d'un jour dans le Danube;
        Nous qui n'avions le temps quand un bel officier
        Arrivait, au galop de chasse, nous crier :
        "L'ennemi nous attaque, il faut qu'on le repousse!"
        Que de manger un blanc de corbeau sur le pouce,
        Ou vivement, avec un peu de neige, encor,
        De nous faire un sorbet au sang de cheval mort;
        Nous...
        LE DUC
        Enfin!
        LE LAQUAIS
        ...qui, la nuit, n'avions pas peur des balles,
        Mais de nous réveiller, le matin, cannibales;
        Nous...
        LE DUC
        Enfin!...
        LE LAQUAIS
        ...qui marchant et nous battant à jeun
        Ne cessions de marcher...
        LE DUC
        Enfin! j'en vois donc un!
        LE LAQUAIS
        ...Que pour nous battre,-et de nous battre un contre quatre,
        Que pour marcher,-et de marcher que pour nous battre,
        Marchant et nous battant, maigres, nus, noirs et gais...
        Nous, nous ne l'étions pas, peut-être, fatigués?

        L'Aiglon acte 2 scène 8 et 9
        Edmond Rostand

        ملئ السنابل تنحني بتواضع، والفارغات رؤوسهن شوامخ





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        • #5

          Invaincu



          Dans les ténèbres qui m’encerclent
          Noires comme un puits où l’on se noie
          Je rend grâce aux dieux quels qu’ils soient
          Pour mon âme invincible et fière

          Dans de cruelles circonstances
          Je n’ai ni gémi ni pleuré
          Meurtri par cette existence
          Je suis debout bien que blessé

          En ce lieu de colère et de peur
          Se profile l’ombre de la mort
          Je ne sais ce que me réserve le sort
          Mais je suis et je resterai sans peur

          Aussi étroit soit le chemin
          Nombreux les châtiments infâmes
          Je suis maître de mon destin
          Je suis le capitaine de mon âme



          William Ernest Henley

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          • #6
            Je l'avait déjà posté dans la rubrique poeme

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            • #7
              Fenêtres de ma chambre,
              de ma chambre dans la fourmilière humaine unité ignorée
              (et si l'on savait ce qu'elle est, que saurait-on de plus ?),
              vous donnez sur le mystère d'une rue au va-et-vient continuel,
              sur une rue inaccessible à toutes les pensées,
              réelle, impossiblement réelle, précise, inconnaissablement précise,
              avec le mystère des choses enfoui sous les pierres et les êtres,
              avec la mort qui parsème les murs de moisissure et de cheveux blancs les humains,
              avec le destin qui conduit la guimbarde de tout sur la route de rien.

              Je suis aujourd'hui vaincu, comme si je connaissais la vérité;
              lucide aujourd'hui, comme si j "étais à l'article de la mort,
              n'ayant plus d'autre fraternité avec les choses
              que celle d'un adieu, cette maison et ce côté de la rue
              se muant en une file de wagons, avec un départ au sifflet venu du fond de ma tête,
              un ébranlement de mes nerfs et un grincement de mes os qui démarrent.

              Fernando Pessoa
              Extrait de Alvaro de Campos
              ...la seule vengeance de l'âme est de tromper son esprit...

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              • #8
                LA VIE

                J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables,
                j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables.
                J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables,
                mais j'ai déçu des gens aussi.

                J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger
                J'ai ri quand il ne fallait pas
                Je me suis fait des amis éternels
                J'ai aimé et l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé
                J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer

                J'ai crié et sauté de tant de joies,
                j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles,
                mais je me suis brisé le coeur, tant de fois !

                J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos
                J'ai téléphoné juste pour entendre une voix,
                je suis déjà tombé amoureux d'un sourire

                J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et...
                ...J'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par perdre)...
                Mais j'ai survécu !

                Et je vis encore ! Et la vie, je ne m’en passe pas ...
                Et toi non plus tu ne devrais pas t’en passer. Vis !!!

                Ce qui est vraiment bon, c'est de se battre avec persuasion,
                embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant,
                parce que le monde appartient à celui qui ose

                ET LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP pour être insignifiante !

                CHARLIE CHAPLIN

                Comment


                • #9
                  est ce que je eux mettre un texte en arabe?
                  un texte de mes écrits

                  Comment


                  • #10
                    Envoyé par genIm
                    est ce que je eux mettre un texte en arabe?
                    un texte de mes écrits
                    mais bien entendu , ça provoquerait l'émulation entre membres et peut être que cela nous inciterait à créer un cercle de littérature sur le forum . Une idée à creuser en tout cas et j'y adhère pleinement .

                    Comment


                    • #11
                      Le charme c'est cela : des yeux qui parviennent à faire pétiller un visage tout entier.

                      Comment


                      • #12
                        Envoyé par genIm
                        est ce que je eux mettre un texte en arabe?
                        un texte de mes écrits
                        Oui bien sûr !!!!

                        Comment


                        • #13
                          « Je représente l'humanité telle que ses maîtres l'ont faite. L'homme est un mutilé. Ce qu'on m'a fait, on l'a fait au genre humain. On lui a déformé le droit, la justice, la vérité, la raison, l'intelligence, comme à moi les yeux, les narines et les oreilles ; comme à moi, on lui a mis au cœur un cloaque de colère et de douleur, et sur la face un masque de contentement. »
                          — Victor Hugo, L'Homme qui rit.

                          c'est pas vraiment un texte mais j'aime

                          Comment


                          • #14
                            Envoyé par NourEchems
                            Mon préféré !

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                            • #15
                              Envoyé par krimo
                              mais bien entendu , ça provoquerait l'émulation entre membres et peut être que cela nous inciterait à créer un cercle de littérature sur le forum . Une idée à creuser en tout cas et j'y adhère pleinement .
                              Me 2 ! J'aime et j'adhère !

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                              widgetinstance 176 (Discussions similaires) skipped due to lack of content & hide_module_if_empty option.

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