Faut-t-il rester naturel ou donner à autrui une image différente de ce que l'on est vraiment , peut-être , afin de mieux se faire accepter, de donner aux autres ce qu'il veulent voir de nous?
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Etre ou paraître?
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La société du paraître (et du "par-être")
Tout le monde le dénonce, et pourtant tout le monde suit la mouvance. Notre société trouve sa base dans le « paraître », ce jeu d’acteurs auquel nous nous prêtons tous à des degrés différents.
A grand renfort de publicités pour des cosmétiques ou autres produits de beauté depuis des années mettant en scène des déesses au corps de rêves, les grandes entreprises de ce business ont peu à peu dressé un modèle unique de ce qui est devenu « la norme », c’est à dire l’absence de rondeurs, de rides (si quelqu’un veut bien m’expliquer pourquoi les pubs pour les « anti-rides » mettent en scène des jeunes de 25 ans maximum ?) ou encore de cellulite. Bref, il ne faut présenter aucun défaut. (ce qui fait évidemment les affaires du lobby cosmétique qui se frotte les mains). Ceci amène à une uniformisation des apparences (vestimentaires, des maquillages et j’en passe) ce qui fait qu’aujourd’hui, et pour moi c’est encore plus vrai pour la tranche d’âge 15-18 ans, on se croirait face à une armée de clones. Mêmes coupes de cheveux, mêmes vêtements … Les modes ont toujours existé mais j’ai le sentiment que depuis quelques temps déjà tout ceci est exacerbé (je parle évidemment en général, il y a heureusement toujours des exceptions, encore heureux !).
Suivre la tendance pour rentrer dans le moule et se sentir accepté. Voilà mon explication qui finalement ne me dérange pas (j’ai moi aussi évidemment eu les Nike à la mode ou le blouson qui fait fureur). Mais je m’inteFacebook, Myspace, Tagged, Linkdl, Twitter. Ces noms, vous les connaissait tous pour la plupart. Et pourtant, la mise en place de ces réseaux sociaux et surtout leurs succès sont aussi récents que fulgurants. L’explication trouve sa place dans une seconde évolution de notre société, celle de la culture du « Moi ». Car au royaume du « m’as-tu vu ? », Internet est roi. L’internaute lambda crée sa page, poste ses photos persos, se lie « d’amitié » (quelle vaste blague cette appellation) avec des contacts à qui il ne parlera jamais face à face et qu’on zappe en un clic pour éviter tout conflit (et je parle pas de tous les rapaces en manque qui n’ajoutent que les blondes à moitié à poil sur leurs photos de profil)rroge à propos de la valeur d’un tel comportement. A l’heure ou le paraître prime sur l’être, cela semble futile.
« Mais ça permet de reprendre contact avec des gens qu’on a perdu de vue ! » Voilà l’argument que l’on me sort le plus souvent quand je demande aux gens l’intérêt de ces réseaux sociaux. Ce à quoi je réponds que d’une part que d’autres sites ont bien avant ceux là initié le concept, et que d’autres part si on a perdu les gens de vue c’est généralement pour une bonne raison … Du coup je passe pour le « faux rebelle qui veux pas s’inscrire sur Facebook », alors que j’ai plutôt l’impression que c’est eux les pigeons qui s’y sont inscrits pour suivre la tendance (enfin ceci est un autre débat).
Ce besoin de s’afficher, de se montrer dans sa vie parfois privée, je ne le comprends pas bien. Besoin de reconnaissance certainement, de se démarquer des autres (ce qui est paradoxal quand on s’y est inscrit pour suivre la tendance), besoin de compenser des manques dans la vie « réelle » ? Certainement un peu de tout ça. Mais cela démontre une certaine aspiration à parler de soi, se montrer. Ce « moi je moi je » je le constate également au cours de conversations, notamment sur MSN (y’aurait un bon pavé à écrire sur les comportements sur MSN …),. de plus en plus de mes contacts n’ont aucune discussion, à part parler d’eux-mêmes ou de s’épancher sur leur vie privée, sur leurs problèmes (ils sont souvent de bonne foi mais à la longue ça devient gonflant). On fait la part belle au nombrilisme à tel point qu’on a plus aucun avis sur d’autres sujets.
MSN comme thérapie, pourquoi pas ? Parler est toujours un bon moyen de combattre des démons, mais lorsque ça devient systématique, à quoi bon ?
L’individualisme, ou plutôt l’égoïsme est en train de s’imposer comme marque de fabrique de notre société. Chacun se fout de s’il dérange les autres par son comportement du moment que son plaisir et son bien-êtresont satisfaits. Le « la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres » est un principe devenu archaïque, caduc. Maintenant c’est plus « Ma liberté, et j’emm... la tienne ».
Uniformisation des comportements, besoin de reconnaissance, autant de comportements que je suis bien loin de comprendre. Mais plutôt que d’essayer de les comprendre (j’ai rien d’un penseur), peut-êtredevrais-je tout simplement m’y conformer ? Après tout je suis dans cette société ..
Tout le monde le dénonce, et pourtant tout le monde suit la mouvance. Notre société trouve sa base dans le « paraître », ce jeu d'acteurs (...)
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Et pis ça demande tellement d’énergie déployée,une tonne de sacrifices au dépend de son confort personnel certes. Et au final ça pourra mener à la cata.... Ça sent pas bon en tout cas.Mais y aura toujours ceux qui pensent que la fin justifie les moyens.
La société du paraître (et du "par-être")
Tout le monde le dénonce, et pourtant tout le monde suit la mouvance. Notre société trouve sa base dans le « paraître », ce jeu d’acteurs auquel nous nous prêtons tous à des degrés différents.
A grand renfort de publicités pour des cosmétiques ou autres produits de beauté depuis des années mettant en scène des déesses au corps de rêves, les grandes entreprises de ce business ont peu à peu dressé un modèle unique de ce qui est devenu « la norme », c’est à dire l’absence de rondeurs, de rides (si quelqu’un veut bien m’expliquer pourquoi les pubs pour les « anti-rides » mettent en scène des jeunes de 25 ans maximum ?) ou encore de cellulite. Bref, il ne faut présenter aucun défaut. (ce qui fait évidemment les affaires du lobby cosmétique qui se frotte les mains). Ceci amène à une uniformisation des apparences (vestimentaires, des maquillages et j’en passe) ce qui fait qu’aujourd’hui, et pour moi c’est encore plus vrai pour la tranche d’âge 15-18 ans, on se croirait face à une armée de clones. Mêmes coupes de cheveux, mêmes vêtements … Les modes ont toujours existé mais j’ai le sentiment que depuis quelques temps déjà tout ceci est exacerbé (je parle évidemment en général, il y a heureusement toujours des exceptions, encore heureux !).
Suivre la tendance pour rentrer dans le moule et se sentir accepté. Voilà mon explication qui finalement ne me dérange pas (j’ai moi aussi évidemment eu les Nike à la mode ou le blouson qui fait fureur). Mais je m’inteFacebook, Myspace, Tagged, Linkdl, Twitter. Ces noms, vous les connaissait tous pour la plupart. Et pourtant, la mise en place de ces réseaux sociaux et surtout leurs succès sont aussi récents que fulgurants. L’explication trouve sa place dans une seconde évolution de notre société, celle de la culture du « Moi ». Car au royaume du « m’as-tu vu ? », Internet est roi. L’internaute lambda crée sa page, poste ses photos persos, se lie « d’amitié » (quelle vaste blague cette appellation) avec des contacts à qui il ne parlera jamais face à face et qu’on zappe en un clic pour éviter tout conflit (et je parle pas de tous les rapaces en manque qui n’ajoutent que les blondes à moitié à poil sur leurs photos de profil)rroge à propos de la valeur d’un tel comportement. A l’heure ou le paraître prime sur l’être, cela semble futile.
« Mais ça permet de reprendre contact avec des gens qu’on a perdu de vue ! » Voilà l’argument que l’on me sort le plus souvent quand je demande aux gens l’intérêt de ces réseaux sociaux. Ce à quoi je réponds que d’une part que d’autres sites ont bien avant ceux là initié le concept, et que d’autres part si on a perdu les gens de vue c’est généralement pour une bonne raison … Du coup je passe pour le « faux rebelle qui veux pas s’inscrire sur Facebook », alors que j’ai plutôt l’impression que c’est eux les pigeons qui s’y sont inscrits pour suivre la tendance (enfin ceci est un autre débat).
Ce besoin de s’afficher, de se montrer dans sa vie parfois privée, je ne le comprends pas bien. Besoin de reconnaissance certainement, de se démarquer des autres (ce qui est paradoxal quand on s’y est inscrit pour suivre la tendance), besoin de compenser des manques dans la vie « réelle » ? Certainement un peu de tout ça. Mais cela démontre une certaine aspiration à parler de soi, se montrer. Ce « moi je moi je » je le constate également au cours de conversations, notamment sur MSN (y’aurait un bon pavé à écrire sur les comportements sur MSN …),. de plus en plus de mes contacts n’ont aucune discussion, à part parler d’eux-mêmes ou de s’épancher sur leur vie privée, sur leurs problèmes (ils sont souvent de bonne foi mais à la longue ça devient gonflant). On fait la part belle au nombrilisme à tel point qu’on a plus aucun avis sur d’autres sujets.
MSN comme thérapie, pourquoi pas ? Parler est toujours un bon moyen de combattre des démons, mais lorsque ça devient systématique, à quoi bon ?
L’individualisme, ou plutôt l’égoïsme est en train de s’imposer comme marque de fabrique de notre société. Chacun se fout de s’il dérange les autres par son comportement du moment que son plaisir et son bien-êtresont satisfaits. Le « la liberté des uns s’arrête où commence celle des autres » est un principe devenu archaïque, caduc. Maintenant c’est plus « Ma liberté, et j’emm... la tienne ».
Uniformisation des comportements, besoin de reconnaissance, autant de comportements que je suis bien loin de comprendre. Mais plutôt que d’essayer de les comprendre (j’ai rien d’un penseur), peut-êtredevrais-je tout simplement m’y conformer ? Après tout je suis dans cette société ..
Tout le monde le dénonce, et pourtant tout le monde suit la mouvance. Notre société trouve sa base dans le « paraître », ce jeu d'acteurs (...)
Je crains fort que ce ne soit bel et bien le cas actuellement,un peu partout dans le monde.
J'ai trop aimé (surtout les parties que j'ai mis en gras),merci pour le partage ZebulonComment
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C'est de la demande désespérée d'affection? et de l'hypocrisie dans ce cas non?
Et pis ça demande tellement d’énergie déployée,une tonne de sacrifices au dépend de son confort personnel certes. Et au final ça pourra mener à la cata.... Ça sent pas bon en tout cas.Mais y aura toujours ceux qui pensent que la fin justifie les moyens.
Le "conformisme" de nos jours rimerait-t-il inéluctablement avec exhibitionnisme virtuel,régime à outrance,opérations chirurgicales pour atteindre l'image parfaite (à la barbie),et surtout fuir l'apparence de vieillesse ?
Je crains fort que ce ne soit bel et bien le cas actuellement,un peu partout dans le monde.
J'ai trop aimé (surtout les parties que j'ai mis en gras),merci pour le partage Zebulon...
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Etre comme je suis à prendre ou à laisser!Le charme c'est cela : des yeux qui parviennent à faire pétiller un visage tout entier.
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Il est vrai que la démocratisation de la chirurgie esthétique me glace le sang et j'ai peur d'y tomber également. Je vis également à l'air de la consommation, j'aime prendre soin de moi et je me dis que peut etre que dans 10 ou 15 ans, la femme qui ne passera pas par le billard au moins une fois dans sa vie n'aura rien compris à "la mode".
Tout ça donne le tournis!Mes posts n'engagent que moiComment
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