"le monstre"histoire vraie!!!!
L’adversaire
Emmanuel Carrère
Dans la nuit du 7 au 8 Janvier 1993, la maison du Dr Jean-Claude Romand, située dans un petit village du Jura, est ravagée par les flammes. Dans le sinistre, la femme et les deux petits enfants du médecin perdent la vie, et celui-ci est sauvé de justesse par l’intervention des pompiers
Emmanuel Carrère, dans un livre saisissant, raconte « le monstre ».
Molière : Dom Juan, 12 sujets corrigés, sur Amazon.
Jean-Claude Romand est né, dans le Jura, fils unique d’un père droit, carré, travailleur et d’une mère fragile à qui il ne fallait causer aucun souci pour ne pas la rendre malade. L’enfant grandit dans le silence, se confiant seulement à son chien, mentant aux adultes pour ne pas les inquiéter. Il est ce garçon modèle que ses parents espéraient. Après le baccalauréat, il fait médecine. Un jour, il oublie de se réveiller pour se rendre à l’examen du PCEM2. Il n’ira pas davantage à la session de septembre et proclamera pourtant partout qu’il a réussi. Etrangement, aucun de ses camarades ne remarquera que son nom est absent des listes d’admission. Il était évident qu’il allait se faire pincer, cela n’a pas été le cas. 18 ans de simulation
« Comment se serait-il douté qu’il y avait pire que d’être rapidement démasqué, c’était de ne pas l’être, et que ce mensonge puéril lui ferait dix-huit ans plus tard massacrer ses parents, Florence (sa femme) et les enfants qu’il n’avait pas encore ? » écrit le romancier Emmanuel Carrère dans L’Adversaire, le livre qu’il consacre à sa rencontre avec « l’affaire » Romand. Celui-ci poursuit donc ses études de médecine comme si de rien n’était, en étudiant brillant qu’il est censé être. A l’internat succédera un premier poste à l’INSERM de Lyon, avant d’être détaché à l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) à Genève, une existence dorée qui convaincra Florence, une amie étudiante diplômée en pharmacie, de céder aux avances de ce jeune homme par ailleurs sans grand charisme. Jamais, en douze années de mariage, sa femme n’aura le moindre doute de l’emploi (bidon) de son mari, sur ses rentrées d’argent (il escroque ses proches en leur faisant miroiter de juteux placements dans une banque suisse), sur la réalité de ses occupations à l’extérieur de la maison. On le croit à l’OMS, il passe sa journée dans sa voiture garée sur le parking d’un supermarché. On l’imagine à un colloque à l’étranger, il se gave de télé dans un hôtel proche de l’aéroport de Genève. Il se dit ami de Bernard Koucher ? Faux. Il aurait un cancer qui serait soigné par le professeur Schwarzenberg ? Toujours faux. Les amis, les parents, sa maîtresse n’y voient que du feu. « Il est impossible de penser à cette histoire sans se dire qu’il y a là un mystère et une explication cachée. Mais le mystère, c’est qu’il n’y a pas d’explication ». Dix-huit années de simulation pour ne pas perdre l’estime de ses proches. Des milliers d’improvisations, de conversations qui tournent court, de rideaux de fumée, et, soudain, là où évidemment on ne l’attend pas (une réunion de parents d’élèves), la faille. Moins que ça. Un non-événement de rien du tout qui, de recoupement en rumeur, va amener Romand à accélérer sa fuite en avant, à littéralement brûler ses dernières cartouches en assassinant ses proches.
connaissez vous cette histoire?si oui qu'en pensez vs?
ce livre a était écris par un journaliste qui a était en coresspondance avec le meurtrier pendant son séjour a la prison...il nous raconte comment le prisonnier a pu en arriver a tuer toute sa famille...c'est un roman(plutot documentaire)qui est trés passionant et intriguant!!il a était condamné et il va sortir en 2015...avez vous eu vent de cette affaire de 1993?!
Emmanuel Carrère
Dans la nuit du 7 au 8 Janvier 1993, la maison du Dr Jean-Claude Romand, située dans un petit village du Jura, est ravagée par les flammes. Dans le sinistre, la femme et les deux petits enfants du médecin perdent la vie, et celui-ci est sauvé de justesse par l’intervention des pompiers
Emmanuel Carrère, dans un livre saisissant, raconte « le monstre ».
Molière : Dom Juan, 12 sujets corrigés, sur Amazon.
Jean-Claude Romand est né, dans le Jura, fils unique d’un père droit, carré, travailleur et d’une mère fragile à qui il ne fallait causer aucun souci pour ne pas la rendre malade. L’enfant grandit dans le silence, se confiant seulement à son chien, mentant aux adultes pour ne pas les inquiéter. Il est ce garçon modèle que ses parents espéraient. Après le baccalauréat, il fait médecine. Un jour, il oublie de se réveiller pour se rendre à l’examen du PCEM2. Il n’ira pas davantage à la session de septembre et proclamera pourtant partout qu’il a réussi. Etrangement, aucun de ses camarades ne remarquera que son nom est absent des listes d’admission. Il était évident qu’il allait se faire pincer, cela n’a pas été le cas. 18 ans de simulation
« Comment se serait-il douté qu’il y avait pire que d’être rapidement démasqué, c’était de ne pas l’être, et que ce mensonge puéril lui ferait dix-huit ans plus tard massacrer ses parents, Florence (sa femme) et les enfants qu’il n’avait pas encore ? » écrit le romancier Emmanuel Carrère dans L’Adversaire, le livre qu’il consacre à sa rencontre avec « l’affaire » Romand. Celui-ci poursuit donc ses études de médecine comme si de rien n’était, en étudiant brillant qu’il est censé être. A l’internat succédera un premier poste à l’INSERM de Lyon, avant d’être détaché à l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) à Genève, une existence dorée qui convaincra Florence, une amie étudiante diplômée en pharmacie, de céder aux avances de ce jeune homme par ailleurs sans grand charisme. Jamais, en douze années de mariage, sa femme n’aura le moindre doute de l’emploi (bidon) de son mari, sur ses rentrées d’argent (il escroque ses proches en leur faisant miroiter de juteux placements dans une banque suisse), sur la réalité de ses occupations à l’extérieur de la maison. On le croit à l’OMS, il passe sa journée dans sa voiture garée sur le parking d’un supermarché. On l’imagine à un colloque à l’étranger, il se gave de télé dans un hôtel proche de l’aéroport de Genève. Il se dit ami de Bernard Koucher ? Faux. Il aurait un cancer qui serait soigné par le professeur Schwarzenberg ? Toujours faux. Les amis, les parents, sa maîtresse n’y voient que du feu. « Il est impossible de penser à cette histoire sans se dire qu’il y a là un mystère et une explication cachée. Mais le mystère, c’est qu’il n’y a pas d’explication ». Dix-huit années de simulation pour ne pas perdre l’estime de ses proches. Des milliers d’improvisations, de conversations qui tournent court, de rideaux de fumée, et, soudain, là où évidemment on ne l’attend pas (une réunion de parents d’élèves), la faille. Moins que ça. Un non-événement de rien du tout qui, de recoupement en rumeur, va amener Romand à accélérer sa fuite en avant, à littéralement brûler ses dernières cartouches en assassinant ses proches.
connaissez vous cette histoire?si oui qu'en pensez vs?
ce livre a était écris par un journaliste qui a était en coresspondance avec le meurtrier pendant son séjour a la prison...il nous raconte comment le prisonnier a pu en arriver a tuer toute sa famille...c'est un roman(plutot documentaire)qui est trés passionant et intriguant!!il a était condamné et il va sortir en 2015...avez vous eu vent de cette affaire de 1993?!
Comment