La Tunisie compte actuellement 1.200 séropositifs, ce qui constitue une faible prévalence estimée à moins de 0,1% de la population, selon l’agence Onusida. Selon le Dr Akthem Fourati, assistant de ce programme conjoint de l’ONU, environ 400 décès ont été recensés en Tunisie depuis 1985.
Dans une conférence de presse donnée à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, le président du groupe thématique Onusida en Tunisie, Jean-Pierre Delmotte, a qualifié la situation dans ce pays de "stable".
Il l’a attribuée à "un système de santé performant avec un accès gratuit aux tritérapies, au contrôle systématique des produits sanguins, à l’éducation très avancée des filles et aux outils mis en place par les autorités et la société civile pour une meilleure connaissance et prévention de la maladie".
La mobilisation des médias et l’implication même des chefs religieux (imams) qui parlent du sida dans leurs prêches y a aussi contribué, selon lui.
"La Tunisie est un pays qui réagit", s’est-il félicité en citant la mise en place d’un programme national de lutte contre le sida et de centres de dépistage et d’écoute à travers le pays qui opèrent des tests anonymes et gratuits et apportent une assistance psychologique aux malades.
Toujours est-il que, comme partout ailleurs, la population féminine infectée a augmenté. Le sexe ratio est passé de 3 (3 hommes pour 1 femme) à 2 depuis 2000, les relations sexuelles étant le principal mode de contamination.
Dans les pays du Maghreb, la transmission du VIH est essentiellement sexuelle et à un moindre degré par voie de consommation de drogues injectables.
Selon M. Delmotte, certains pays de la région, dont la Tunisie, ont des épidémies encore limitées, ce qui constitue, d’après lui, "une occasion unique de les maîtriser en élargissant les efforts de prévention". AP
Dans une conférence de presse donnée à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida, le président du groupe thématique Onusida en Tunisie, Jean-Pierre Delmotte, a qualifié la situation dans ce pays de "stable".
Il l’a attribuée à "un système de santé performant avec un accès gratuit aux tritérapies, au contrôle systématique des produits sanguins, à l’éducation très avancée des filles et aux outils mis en place par les autorités et la société civile pour une meilleure connaissance et prévention de la maladie".
La mobilisation des médias et l’implication même des chefs religieux (imams) qui parlent du sida dans leurs prêches y a aussi contribué, selon lui.
"La Tunisie est un pays qui réagit", s’est-il félicité en citant la mise en place d’un programme national de lutte contre le sida et de centres de dépistage et d’écoute à travers le pays qui opèrent des tests anonymes et gratuits et apportent une assistance psychologique aux malades.
Toujours est-il que, comme partout ailleurs, la population féminine infectée a augmenté. Le sexe ratio est passé de 3 (3 hommes pour 1 femme) à 2 depuis 2000, les relations sexuelles étant le principal mode de contamination.
Dans les pays du Maghreb, la transmission du VIH est essentiellement sexuelle et à un moindre degré par voie de consommation de drogues injectables.
Selon M. Delmotte, certains pays de la région, dont la Tunisie, ont des épidémies encore limitées, ce qui constitue, d’après lui, "une occasion unique de les maîtriser en élargissant les efforts de prévention". AP
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