Mortels ébats sexuels
C'est pas mortel Combat;mais c'est des ébats sexuels trop physique..Je vous laisse libre choix a vos imaginations et vos fantasmes..Les femmes sont concernées par ce sujet ; à l'inverse de ce qu'on croyait..
La fidélité conjugual paye..à vous de tirer des conclusions
Je ne sais si on peut réaliser des Statistiques en Tunisie ou chez les homosexuels ou chez les acteurs de films porno..ou chez les patients qui prennent du Viagra ou équivalents
bonne lecture
Congrès annuel de la Société Européenne de Cardiologie : Mortels ébats sexuels
ESC - Stockholm, 7 septembre 2005. L’activité sexuelle chez le sujet en bonne santé n’expose à aucun risque immédiat. Il en va autrement en cas de cardiopathie organique où la mort subite peut être au rendez-vous. L’histoire abonde d’ailleurs d’exemples illustres au cours desquels le coït a conduit au décès. Quoiqu’il en soit, les causes de la mort subite survenant à l’occasion d’activités sexuelles sont en général mal connues et le décès rentre volontiers dans la catégorie des « décès inexpliqués » qui relèvent stricto sensu d’une autopsie médicolégale.
Afin d’éclaircir cette question, une petite étude réalisée en Corée du Sud a porté sur 11 malades tous décédés pour le motif précédemment évoqué. L’âge moyen des victimes, toutes hétérosexuelles, était de 45+/-10 ans
. Une nette prédominance masculine (7/11)
doit être soulignée. Dans tous les cas, une autopsie a été pratiquée dans le département de Médecine légale. Notons également que les analyses toxicologiques étaient toutes négatives.
Dans 7 cas, la mort est survenue en présence d’un témoin
qui a pu décrire les circonstances précises, en l’occurrence pendant les activités sexuelles chez 5 sujets et dans les 2 heures qui ont suivi celles-ci chez les 2 autres. Dans 4 cas, aucun témoin n’a assisté au décès qui a été constaté dans les 8 heures suivant les ébats sexuels.
Dans 91 % des cas (10/11), les sujets sont décédés à l’occasion de rapports sexuels extraconjugaux, soit avec une prostituée (n=3)
, soit avec un partenaire non habituel (n=7).
L’autopsie a retrouvé une maladie coronaire avérée chez 4 patients (dont 3 de sexe masculin) ; une hémorragie méningée chez 4 autres (dont 3 de sexe féminin) ; un cas de dysplasie fibromusculaire de l’artère du n½ud auriculoventriculaire. Chez les deux sujets restants, aucune anomalie macroscopique n’a été décelée.
La mort subite survenant lors des activités sexuelles n’est pas d’une grande fréquence. Elle impose fréquemment une autopsie médicolégale et, dans cette petite série sud-coréenne, ses causes les plus fréquentes sont la maladie coronaire, plus souvent masculine et l’hémorragie méningée, plus souvent féminine. Enfin, il n’est pas rare qu’aucune cause ne soit retrouvée. Pour la petite histoire, on retiendra la haute prévalence des relations extraconjugales associée à cette forme de mort subite, ce qui soulève quelques questions pathogéniques…
Dr Peter Stratford
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Congrès annuel de la Société Européenne de Cardiologie : Mortels ébats sexuels
ESC - Stockholm, 7 septembre 2005. L’activité sexuelle chez le sujet en bonne santé n’expose à aucun risque immédiat. Il en va autrement en cas de cardiopathie organique où la mort subite peut être au rendez-vous. L’histoire abonde d’ailleurs d’exemples illustres au cours desquels le coït a conduit au décès. Quoiqu’il en soit, les causes de la mort subite survenant à l’occasion d’activités sexuelles sont en général mal connues et le décès rentre volontiers dans la catégorie des « décès inexpliqués » qui relèvent stricto sensu d’une autopsie médicolégale.
Afin d’éclaircir cette question, une petite étude réalisée en Corée du Sud a porté sur 11 malades tous décédés pour le motif précédemment évoqué. L’âge moyen des victimes, toutes hétérosexuelles, était de 45+/-10 ans
. Une nette prédominance masculine (7/11) doit être soulignée. Dans tous les cas, une autopsie a été pratiquée dans le département de Médecine légale. Notons également que les analyses toxicologiques étaient toutes négatives. Dans 7 cas, la mort est survenue en présence d’un témoin
qui a pu décrire les circonstances précises, en l’occurrence pendant les activités sexuelles chez 5 sujets et dans les 2 heures qui ont suivi celles-ci chez les 2 autres. Dans 4 cas, aucun témoin n’a assisté au décès qui a été constaté dans les 8 heures suivant les ébats sexuels. Dans 91 % des cas (10/11), les sujets sont décédés à l’occasion de rapports sexuels extraconjugaux, soit avec une prostituée (n=3)
, soit avec un partenaire non habituel (n=7). L’autopsie a retrouvé une maladie coronaire avérée chez 4 patients (dont 3 de sexe masculin) ; une hémorragie méningée chez 4 autres (dont 3 de sexe féminin) ; un cas de dysplasie fibromusculaire de l’artère du n½ud auriculoventriculaire. Chez les deux sujets restants, aucune anomalie macroscopique n’a été décelée.
La mort subite survenant lors des activités sexuelles n’est pas d’une grande fréquence. Elle impose fréquemment une autopsie médicolégale et, dans cette petite série sud-coréenne, ses causes les plus fréquentes sont la maladie coronaire, plus souvent masculine et l’hémorragie méningée, plus souvent féminine. Enfin, il n’est pas rare qu’aucune cause ne soit retrouvée. Pour la petite histoire, on retiendra la haute prévalence des relations extraconjugales associée à cette forme de mort subite, ce qui soulève quelques questions pathogéniques…
Dr Peter Stratford
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