Une femme peut ne pas avoir de désir sexuel, ou peu, depuis toujours. Ou, après plus ou moins longtemps de sexualité satisfaisante, elle voit son désir disparaître, brutalement ou progressivement. Les unes consultent pour elles-mêmes, parce qu'elles n'aiment pas cette image d'elles sans désir ; d'autres, pour leur couple, ou leur conjoint, parce qu'elles se culpabilisent de le rendre malheureux ou simplement pour ne pas le perdre. En soi, il n'y a aucun plaisir de la vie pour lequel un nombre de fois et un rythme sont normaux et obligatoires. Mais, dans un couple, il y a un minimum de partage et d'harmonie nécessaire à la poursuite de l'aventure.
Circonstances du trouble
Le désir n'apparaît pas, ou s'étiole, chez la femme qui a été capable d'excitation sexuelle, mais ne sait pas parvenir à l'orgasme. La frustration des échecs, l'impression de ne pas être normale ou pas compétente, l'agacement de participer à la jouissance de l'autre sans rien recevoir en échange, tout finit par faire du jeu amoureux une occupation désagréable, un mauvais moment à passer, une corvée.
On comprend qu'il est alors naturel de chercher à l'esquiver le plus souvent possible : le masochisme a ses limites ! Que ce soit à cause du comportement du partenaire, de son éjaculation trop rapide, par exemple, ou de sa propre incapacité à jouir, la femme n'a plus envie de relation sexuelle, se réfugie dans la masturbation, ou investit ailleurs que dans la sexualité : le ménage, les enfants, la télé, le sport, le métier, le bénévolat…
Le désir s'envole aussi quand la femme trouve la demande de l'autre excessive : continuellement bousculée dans son rythme, elle n'arrive pas à suivre, et finit par être dégoûtée ou rebutée par le jeu sexuel. Un homme qui ne vous respecte pas dans votre sexualité ou dans votre vie quotidienne paralysera le désir, de même qu'un homme qui se néglige. Par ailleurs, n'avoir aucun apprentissage de la tendresse, de la douceur, du désir et du plaisir, ne pas connaître une gamme assez riche d'émotions, croire que le monde se partage entre les purs (sans sexualité) et les ******s (qui la pratiquent, notamment les hommes, qui ne pensent qu'à ça !) : rien de tel pour être dégoûtée de la sexualité et ne pas pouvoir imaginer y vivre des expériences épanouissantes. Et donc pour être de celles qui, au bon moment, sont fatiguées, ont mal à la tête, ou pensent à " un dernier truc à finir ".
Des pistes pour bouger
Il faut bien sûr éliminer en premier les maladies guérissables, les troubles hormonaux, supprimer les dépendances médicamenteuses et les toxiques. De même qu'il faut résoudre les problèmes de liens personnels dans le couple, car un partenaire qui n'attire pas, avec qui on a des comptes à régler, qui n'a pas le même projet érotique, ne facilite pas la montée du désir. On ne parvient pas à désirer quand on en a gros sur le cœur !
S'il y a méconnaissance de l'orgasme, la consultation sexologique apportera des conseils de conduite mieux adaptée. Mais on ne doit pas s'affoler quand le désir disparaît à cause des enfants petits, très envahissants, et de tout ce qui entraîne le surmenage, rend impossible de penser à soi : parfois, on ne peut qu'attendre que les choses se tassent ! Mais, pour renverser la situation, il faut dès que possible lutter afin de réorganiser sa vie, rétablir les priorités, dégager du temps pour soi et pour le couple.
Circonstances du trouble
Le désir n'apparaît pas, ou s'étiole, chez la femme qui a été capable d'excitation sexuelle, mais ne sait pas parvenir à l'orgasme. La frustration des échecs, l'impression de ne pas être normale ou pas compétente, l'agacement de participer à la jouissance de l'autre sans rien recevoir en échange, tout finit par faire du jeu amoureux une occupation désagréable, un mauvais moment à passer, une corvée.
On comprend qu'il est alors naturel de chercher à l'esquiver le plus souvent possible : le masochisme a ses limites ! Que ce soit à cause du comportement du partenaire, de son éjaculation trop rapide, par exemple, ou de sa propre incapacité à jouir, la femme n'a plus envie de relation sexuelle, se réfugie dans la masturbation, ou investit ailleurs que dans la sexualité : le ménage, les enfants, la télé, le sport, le métier, le bénévolat…
Le désir s'envole aussi quand la femme trouve la demande de l'autre excessive : continuellement bousculée dans son rythme, elle n'arrive pas à suivre, et finit par être dégoûtée ou rebutée par le jeu sexuel. Un homme qui ne vous respecte pas dans votre sexualité ou dans votre vie quotidienne paralysera le désir, de même qu'un homme qui se néglige. Par ailleurs, n'avoir aucun apprentissage de la tendresse, de la douceur, du désir et du plaisir, ne pas connaître une gamme assez riche d'émotions, croire que le monde se partage entre les purs (sans sexualité) et les ******s (qui la pratiquent, notamment les hommes, qui ne pensent qu'à ça !) : rien de tel pour être dégoûtée de la sexualité et ne pas pouvoir imaginer y vivre des expériences épanouissantes. Et donc pour être de celles qui, au bon moment, sont fatiguées, ont mal à la tête, ou pensent à " un dernier truc à finir ".
Des pistes pour bouger
Il faut bien sûr éliminer en premier les maladies guérissables, les troubles hormonaux, supprimer les dépendances médicamenteuses et les toxiques. De même qu'il faut résoudre les problèmes de liens personnels dans le couple, car un partenaire qui n'attire pas, avec qui on a des comptes à régler, qui n'a pas le même projet érotique, ne facilite pas la montée du désir. On ne parvient pas à désirer quand on en a gros sur le cœur !
S'il y a méconnaissance de l'orgasme, la consultation sexologique apportera des conseils de conduite mieux adaptée. Mais on ne doit pas s'affoler quand le désir disparaît à cause des enfants petits, très envahissants, et de tout ce qui entraîne le surmenage, rend impossible de penser à soi : parfois, on ne peut qu'attendre que les choses se tassent ! Mais, pour renverser la situation, il faut dès que possible lutter afin de réorganiser sa vie, rétablir les priorités, dégager du temps pour soi et pour le couple.
Il faut inventer des façons d'érotiser sa vie, le rapport à son corps (soins corporels, lingerie, tenues), les contacts avec l'autre ; et consacrer du temps à vivre des moments particuliers en couple. En dehors des coups du sort qui handicapent le corps par rapport au plaisir, la marge est grande de la responsabilité que chacune a dans la construction de son plaisir sexuel et dans l'approfondissement de son désir.
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